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Poèmes confirmés : Contrées Déifiées
Publié par dominic913 le 22-07-2013 12:43:35 ( 1022 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes confirmés



De toutes les contrées que j'ai jadis visitées, il n'y en a aucune dont les bienfaits ou les méfaits m'ont déserté. Il n'y en a aucune auxquelles je n'ai pas eu l'occasion de me confronter. Malgré tout, quelles que soient les joies ou les terreurs auxquelles je me suis abandonné, jamais je n'ai oublié ceux et celles que j'ai aimé, adulé, adoré. Je ne suis peut-être qu'un Humain sans Avenir ni projets, sans grandeur ou honneurs, à la sagesse incertaine ou aux connaissances inconséquentes, ni riche ni pauvre, mais je sais ce que je vaux. Et bien que ces contrées aient maintes fois tenté de me corrompre, de m'effrayer, de m'humilier ou de me condamner, la folie ou la mort ne m'ont jamais dompté. Au contraire, dans l'obscurité de la nuit éternelle, je les ai repoussés. Même si pour cela, longtemps elles m'ont traqué, elles m'ont hanté, elles se sont acharné à me faire comprendre que nulle part je n'étais en sécurité.
Combien de fois ai-je dû quitter ces lieux si chers à mes yeux ? Combien de fois ai-je dû me séparer de personnes qui me rendaient heureux ? Combien de fois ai-je dû renoncer à ces femmes dont j'étais amoureux ? Combien de fois ai-je dû me cacher de ces amantes d'un soir, afin de ne pas à avoir leur dire adieu ? Quel que soit le pays que j'ai exploré, quelle que soit la cité que j'ai démarchée, il n'y a pas eu un lieu dont je n'ai pas été chassé. Il n'y a pas une habitation que je n'ai pas été obligé de quitter d'un pas précipité. Aucune contrée ne m'a épargné, toi qui lit ces mots, sois en assuré.
Bien sûr, tout ce qui m'est arrivé depuis que je suis né, je l'ai certainement mérité. Je ne sais ni pourquoi ni qui l'a décidé, mais si je le vis, c'est que les Dieux n'ont sûrement pas eu d'autre choix que de me l'imposer. Je n'ai pas le droit de repousser leurs divines volontés. Qui suis-je pour les refuser ? Leur colère, leurs admonestations ne seraient t'elles pas plus féroces encore qu'elles ne le sont déjà ? Les quotidiennes blessures qu'ils m'infligent aujourd'hui ne seraient t'elles pas, dès demain, définitives cette fois ? Ces brulures, aussi insupportables soient t'elles aujourd'hui, ne sont rien à coté des tourments qui m'attendent demain si je défie leur foi.
Alors, je poursuis mon chemin solitaire au sein de ces contrées étrangères. Je me réfugie aux frontières de territoires qui n'ont qu'une limite, celle de mon imaginaire. Je ne cherche à croiser la route d'aucun de ceux qui me tendent la main. Je ne souhaite me révéler à aucune de celles dont j'envie l'amant aux sublimes desseins. Passions interdites, rêves sensuels teintés d'érotisme qu'elles suscitent aux tréfonds de mon cœur et de mon corps, en vain. Mais qui sont les ultimes flagellations que je m'autorise à endurer. Puisque je fais mienne cette Quête intemporelle qu'est d'oublier ; dans les bras de certaines cette incroyable vérité qui est : "la Beauté qui se dégagent d'elles, les charmes qu'elles dissimulent, les désirs qu'elles suscitent en toi, sont autant d'étapes en ces contrées que tu dois franchir sur le chemin de la rédemption."...

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 26-07-2013 19:48  Mis à jour: 26-07-2013 19:48
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Contrées Déifiées
Il y a beaucoup de beautés dans ce texte, de la fidélité aussi, j'aime cet enthousiasme.
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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