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Accueil >> xnews >> Le cannibale chapitre 14 partie 2 - Nouvelles confirmées - Textes
Nouvelles confirmées : Le cannibale chapitre 14 partie 2
Publié par saulot le 24-05-2017 09:23:42 ( 825 lectures ) Articles du même auteur



Marco avait prévu une mise à mort qui fera frissonner les bourreaux de sa mère, et pas seulement de peur. Les responsables de la dérouillée infligée à Laure, étaient Alice, Bastien, Tony, et Jarod. Chacun des quatre bandits étaient des amis de longue date, ils se connaissaient depuis la maternelle, ils avaient d’ailleurs commencé à faire parler d’eux dès l’âge de cinq ans. Au départ ce qu’ils faisaient, s’avérait de la polissonnerie, ils volaient des fruits et des bonbons, mais ils s’étaient vite lassés de leurs gamineries pour commettre des choses plus sérieuses. Comme ils n’étaient pas très adroits de leur main, plutôt que de faire des vols subtils, ils s’étaient orientés vers le vol avec violence. Dès l’âge de sept ans la bande rackettait des élèves, volait de l’argent et des vêtements de marque.

Alice s’était prostituée dès qu’elle avait eu treize ans, tous les garçons de la bande avaient couché avec elle, ainsi que des centaines d’hommes et femmes. Si on la payait assez cher, elle acceptait de s’adonner à des jeux très pervers avec son client. Toutefois elle avait gardé une certaine candeur, elle refusait que l’on l’embrassa sur la bouche, le seul autorisé à outrepasser cette règle était Jarod. Bastien était le cambrioleur de la bande, il n’était pas très subtil, il avait commencé à faire des cambriolages en attaquant la porte d’entrée à coup de bélier. En outre il s’avérait étourdi lors de son troisième cambriolage, il oublia ses gants, cette étourderie lui fut préjudiciable, Bastien fut arrêté et placé en maison de redressement. Il s’enfuit à la première occasion et depuis vit dans des squats, il survit grâce à la nourriture et à l’argent que lui donnait ses amis. Tony volait les bijoux des femmes riches, et les refourguait à des recéleurs. Il avait un goût prononcé pour le clinquant, il possédait trois anneaux à chaque main, des boucles d’oreilles, des bracelets aux bras. Sa matière précieuse préférée était l’argent, il dédaignait complètement l’or, à ceux qui l’interrogeaient sur cette opinion, Tony disait qu’il éprouvait une répugnance instinctive pour l’or. La véritable raison était que son père était un passionné d’or, et comme Tony détestait son géniteur, il avait pour réflexe de vouloir ressembler le moins possible à son père. Le chef de la bande de quatre voyous s’avérait Jarod, il commandait les autres depuis la maternelle, son autorité n’avait jamais été remise en cause, car il était très charismatique. Sa principale source de revenu était la drogue, mais il n’en consommait pas lui-même, bien que la tentation de s’intoxiquer l’ait souvent effleuré. Jarod vendait du cannabis, ses talents de cultivateur étaient plutôt médiocres. Mais comme il avait trouvé une terre très fertile, et que le cannabis se vendait à prix d’or chez les toxicomanes, le leader des quatre scélérats arrivait à avoir des revenus réguliers. Les circonstances n’avaient pas été tendres avec chacun des quatre bandits, leur père et leur mère ne leur avaient pas donné beaucoup d’affection, et les encadraient très mal. Résultat Les quatre compagnons avaient été livrés à eux même, sans parent pour servir de garde-fou, leurs mauvais penchants avaient été exacerbés.

Marco attendit trois heures du matin, que les invités de la fête organisée par Jarod et ses trois amis, s’en aillent, puis il s’approcha de leur maison, leur jardin était assez joli. Il contenait des dizaines de cactus, il y en avait des petits, des moyens, des grands, des variétés à fleurs. Les cactus les plus présents étaient des matucana tuberculata, une plante qui se caractérisait par son épiderme vert clair, ses côtés divisés en tubercules, ses épines grises, et ses fleurs rouges orangés. Les formes des cactus du jardin étaient variables, ainsi certains étaient droits comme des cierges, tandis que d’autres étaient franchement biscornus. Les odeurs véhiculées par les cactus s’avéraient très différentes, il flottait divers parfums, on pouvait trouver une odeur ressemblant à celle du citron, du miel, du chocolat, selon l’endroit où l’on se situait. A l’intérieur de la maison régnait un franc désordre, des bouteilles et des emballages de chips, des morceaux de viande traînaient par terre, par endroit il y avait du vomi. La tapisserie et la moquette hormis là où il y avait du vomi, étaient d’une couleur rouge écarlate, bien que la maison contienne plus de dix pièces, le rouge était omniprésent. Le domicile des quatre bandits aurait pu à l’intérieur être intégralement bleu, ou rose ou vert. Chacun d’entre eux voulait une seule couleur pour l’ensemble des murs intérieurs et la moquette, mais Jarod avait remporté le tirage au sort. Pour mettre toutes les chances de son côté, il avait triché, il avait mis une encre particulière sur son papier, qu’il était le seul à pouvoir voir grâce aux lunettes spéciales à sa disposition. Jarod était un tricheur invétéré, dès que ses compagnons ne le surveillaient pas, le chef annonçait un résultat différent à celui donné par les dés. Comme il était très malin il ne s’était pas encore fait prendre la main dans le sac.

Une fois qu’il fut dans la maison, Marco affublé d’un masque à gaz, après avoir ouvert discrètement la porte des deux chambres où dormaient les quatre bandits, activa sa bouteille portative de gaz soporifique. Le sommeil de Jarod et ses acolytes devint extrêmement lourd. Le cannibale avec la voiture qu’il avait volée, s’en alla avec son chargement vers un repère tranquille. Il avait aménagé trois planques où se réfugier en cas de coup dur, une en région parisienne, une autre en Sarthe, et la dernière en Espagne. Chacune faisait quarante mètres carrés, l’ameublement était restreint puisqu’il n’y avait dans chaque planque qu’un lit, une table et une chaise. Mais pour un homme seul tel que le mangeur d’homme habitué à vivre à la dure, c’était suffisant. En outre les planques disposaient toutes de l’électricité et de l’eau. Dans le repère où se rendirent Marco et ses quatre victimes, il y avait un congélateur, mais l’usage que le mangeur d’homme lui destinait était particulier. Il ne comptait pas s’en servir comme machine à stocker la nourriture, mais instrument de torture. Après avoir mouillé préalablement ses prisonniers, et attendu qu’ils se réveillent, Marco les avait mis un à un dans le congélateur.

Il commença par Alice, elle eut beau se débattre et supplier, il fut impitoyable, au contraire son désespoir et ses cris remplirent de joie le cannibale. La femme mourut au bout d’une demi-heure, Bastien tint quarante minutes, Tony trois quart d’heure, Jarod fut le plus résistant il ne trépassa qu’au bout d’une heure. Chacune des victimes du cannibale l’insulta et demanda pourquoi il voulait les tuer à petit feu, Marco resta silencieux, il se contentait de regarder ses prisonniers attachés avec un sourire horripilant. La nouvelle de la disparition de Jarod et ses trois camarades fut activement diffusée par les médias. A cause du passé sulfureux des quatre amis, la presse avait tendance à pencher pour l’hypothèse du règlement de compte mafieux, jusqu’à la découverte des quatre morts. Marco avait abandonné dans une forêt les corps, il fit un carreau avec les quatre cadavres à sa disposition.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
mafalda
Posté le: 28-07-2013 19:46  Mis à jour: 28-07-2013 19:46
Plume d'Or
Inscrit le: 02-02-2013
De:
Contributions: 836
 Re: Le cannibale chapitre 14 partie 2
Les descriptions sont sordides à souhait. La lecture reste appétissante. J' attends la suite. Bien à toi,
Loriane
Posté le: 12-08-2013 19:12  Mis à jour: 12-08-2013 19:12
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Le cannibale chapitre 14 partie 2
Et le carnage continue.
Ton salopiot continue sa route de salopiot.
Citation :
il fit un carreau avec les quatre cadavres à sa disposition.

Il fit un carreau ou un carré ?
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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