Oh toi poussière des poussières Qui engendra à ta source primaire L’humain vulgaire Laisse-le regarder le temple de l’univers Il y découvrira, ne pas être lumière Pour prendre au creux de sa main la prudence
Humain sur ton petit monticule happe l’humilité Tu ne diriges pas, cet univers emphytéotique Tu ne fais pas orbiter, la céleste voie lactée Ne te crois pas, expert de la rhétorique Pour nous administrer tes dires soporifiques
Ne joue pas à la super nova explosive Tu pourrais t’exterminer, avant ta finitude Et retrouver le berceau, de ta solitude Ce néant d’où ta vraie nature, ne fut pas oisive Quand néant fut transport de fusion instinctive
Alors toi, être humain recueilles charitable Toute cette science, cadeau de la nature Partage-la avec, toute ta belle progéniture Pour qu’avenir régénéré, lui soit profitable
Quand tu ne sauras pas, quand tu ne pourras pas Ne soit pas intransigeant, avec ta rigide pensée Laisse-la se reposer, car il sera temps pour la rassurer Et ne pas défenestrer, notre bonheur, ô tracas
Nous qui sommes exiguïté de la petitesse Nous ne demandons qu’à vivre, au soin du bonheur Celui qui exige n’être illusion, au profond de notre peur Quand savants recherchent profits de bassesses Ils nous trompent sur l'us de leurs machiavéliques découvertes Ils nous offrent, à croire que science est sapience Quand la modernité devient insidieuse ivresse Il est alors nature pour exiger de nous, plus de sagesse Médite humain avant que ne soit heure de ta tristesse Tu n’es rien, si ! Une poussière de poussières ☼₣€
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