Comment décrire notre soirée sans passer pour des folles de 15 ans immatures!!! Nous étions donc invitées à une soirée reggae sur la plage, bonne musique,
rhum à flot (avec parcimonie, nouvelle copine pour moi! ce soir...), cocotier (mais non, je ne m'en lasse pas!) et vapeur ambiante d'une herbe locale !!! impossible
de ne pas en profiter même sans fumer ,!!! Bien détendue, nous voilà donc assise dans le sable à discuter avec des jeunes locaux, ou moins jeunes, médecin du
coin, touristes et autres.
De la position assise, je fini allongée sur le sable, à regarder ce ciel incroyable comme piqué de milliers d'étoiles et je me laisse doucettement bercer par la
musique, le bruissement du vent dans les feuilles de cocotier, l'ondulation des vagues, et les paroles de nos amis qui m'arrivent comme assourdis!!!
Le médecin et sa femme un peu étourdis par cette musique nous proposent de les accompagner dans un club de Jazz, où ce soir joue un groupe, Jocelyn
Ménard, en vacances sur l'île mais offrant au club une représentation acoustique, live, improvisée au patron et à ses habitués!
Après un laborieux effort afin de se lever de cette position si moelleuse, nous décidons donc d'accompagner nos amis!
Quel bon choix!!! à mon retour, en plus des photos, je vous posterais quelques vidéo, un décor prodigieux, j'arrivais dans un film des années 40, avec des
musiciens fabuleux et une musique que j’appréciais particulièrement!
Le groupe nous offrait un savoureux mélange de musique traditionnelle de la Caraîbe avec du jazz et de la musique classique. Constitués d'une contre-basse,
d'un saxo, d'une guitare, d'un piano, et d'un gwo ka, et d'un plaisir évident de jouer ensembles, nos quatre musiciens ont partagés avec nous ce moment de
complicité.
Je pris un fauteuil club, quittait mes amis installés à discuter à l’extérieur en terrasse et écoutait religieusement cette musique enivrante ondulante, et frémissante!
1h30 du matin, départ!!! Difficile de sortir de cette torpeur, et la route nous attend en scooter!!!
On grimpe, on roule, sur des routes départementales, totalement noires, la lumière du scoot n'étant que peu efficace et on tente d'éviter les blessures de la route
qui peut s’avérer dangereuse pour nous!!
Brusquement, la pluie, grosse averse, je n'y vois plus rien malgré ce casque (et oui je l'ai mis) trop grand pour moi!! je roule lentement à la recherche de quelques
abris pour patienter en attendant la fin de l'orage!! La route est longue, sinueuse, pas une lumière, pas une habitation, nous longeons la côte, l'ambiance est
tendue, Michelle à peur, je ne veux pas lui montrer que je suis pas rassurée non plus, les voitures roulent vite ici, et notre scoot est mal éclairée, et la route me
semble très glissante, et je ne vois rien avec mon casque, et...et....et.... je panique!!!!
Michelle hurle dans mes oreilles, une lumière.....
En effet, je vois bien au loin, une lumière sur la droite, je tourne et nous voilà demandant asile au plus gros complexe hotelier de l'île. Deux vigiles et leurs
molosses nous accueillent, nous regardent descendre du scooter, trempées jusqu'aux os, frissonnant de peur et de froid!
Nous sommes invitées à attendre la fin de l'averse, confortablement installée dans des fauteuils, avec un café bien chaud!!!
Retour maison, plus du tout envie de dormir, nous trainons jusqu’à pas d'heures, hilares!!!! — heureuse.