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Nouvelles confirmées : Le Crépuscule des Demi-Dieux - Trente et unième Partie
Publié par dominic913 le 30-03-2012 16:40:00 ( 1158 lectures ) Articles du même auteur
Nouvelles confirmées



Carole les invite à pénétrer à l’intérieur de sa masure. Une fois la porte refermée, et après avoir examiné attentivement les lieux afin de voir si personne ne peut les voir ou les entendre, elle se détend légèrement. Elle se retourne alors vers les Personnages, en les suppliant de l’aider. Il faut absolument qu’ils rejoignent l’armée Huguenote qui est apparue sur les hauteurs de Gressac il y a un moment, fait-elle. Cette armée doit venir au secours des habitants du village dans les plus brefs délais. Sinon, ces derniers vont assassiner tout le monde. Elle est même prête à accompagner les Personnages si nécessaire, insiste t’elle. Elle dit encore que c’est leur seule chance de survie. Car, le Père Gaétan de Montdidier et les Prélats qui l’accompagnent sont des fous fanatiques. Ils emprisonnent, torturent et tuent tous ceux qu’ils soupçonnent d’être Huguenots ou Frondeurs – ou les deux – depuis qu’ils sont arrivés ici. C’était trois jours plus tôt, avoue t’elle. Ils faisaient partie des débris de l’armée de l’évêque de Cahors qui se dirigeait vers Villemur. Car Villemur est le dernier bastion Catholique et non Frondeur de la région, et c’est là que l’évêque de Cahors veut faire en sorte de rassembler ses troupes, avant de lancer une contre-attaque. En tout cas, c’est ce qu’elle a entendu dire lorsque Monseigneur de Beaujeu s’est arrêté durant deux heures à Bressac. C’est d’ailleurs lui qui a laissé le Père Gaétan de Montdidier, l’un de ses plus fidèles partisans parait t’i, sur place, dans le but de tenir le bourg sous contrôle. Quant au que reste de ses hommes, ils ont poursuivi leur route vers Villemur avec lui.
A la suite des propos de Carole, les Personnages peuvent prendre la décision de vouloir regagner l’armée du comte de Lamoricière afin de lui rapporter ce qu’ils viennent d’apprendre. A moins qu’ils ne décident d’explorer davantage le village, afin de recueillir encore plus de renseignements.
Dans tous les cas, alors qu’ils viennent de quitter Carole et l’habitation à l’intérieur de laquelle elle les a conduits, plusieurs individus se discernent au croisement des avenues devant eux. Les Personnages les reconnaissent d’ailleurs immédiatement, puisqu’il s’agit des hommes d’Eglise qui accompagnaient le prélat en robe écarlate un moment auparavant. Ceux-ci marchent d’un pas rapide ; ils discutent vivement entre eux a voix basse, tout en jetant des coups d’œil nerveux autour d’eux. Leurs pas les mènent jusque devant une maison abandonnée non loin de là.
Quoique fassent désormais les Personnages, les mêmes événements se produisent ; que ce soit avant ou après qu’ils aient quitté Carole. De fait, ils s’approchent discrètement des Prélats sur le point d’entrer dans la maisonnée. S’ils se font surprendre, les Clercs se mettent a hurler pour que la garde vienne à leur secours. Pendant ce temps, ils se défendent comme ils peuvent contre les assauts des Personnages. Si ceux-ci ne les ont pas très vite fait taire, des hommes de main apparaissent afin de les aider à se débarrasser de leurs assaillants. Et les Personnages se doivent dès lors de réagir rapidement pour ne pas se faire emprisonner. A moins, qu’ils ne décident de fuir une fois de plus dans l’obscurité d’une ruelle adjacente. Quant aux Prêtres, ils profitent de la situation de confusion pour quitter les lieux ; a moins qu’ils ne soient déjà morts.
Par contre, si les Personnages sont assez discrets pour écouter la conversation qui les anime, et qu’ils tiennent à l’intérieur de la maison, ils entendent ceci : le dénommé Frère Paul s’adresse a l’individu portant la robe écarlate qui semble se nommer : Père Gaétan de Montdidier. Il lui explique que la situation à l’intérieur du village se détériore et est en train de devenir intenable. Il rajoute que des informateurs viennent tout juste de le prévenir qu’une armée de Huguenots se trouvait en ce moment même aux portes de Gressac. D’après ce que ces derniers lui ont révélé, celle-ci arriverait tout droit de Montauban ; et ce serait le comte de Lamoricière lui même qui serait à sa tète. Toujours d’après ses espions, le comte se dirigerait vers Toulouse afin que ses troupes viennent en soutien aux régiments Frondeurs qui y stationnent déjà. Frère Paul insiste alors sur le fait que le Père Gaétan doit absolument envoyer un messager à Villemur. Il ne faut pas oublier, fait-il, qu’il s’agit de l’un des rares villages sur la route de Toulouse, outre Gressac, qui est encore aux mains des Catholiques. Il ne faut pas oublier non plus que c’est aux abords de ce dernier que se sont rassemblés les restes de l’armée de Monseigneur de Beaujeu après sa défaite devant Montauban. C’est d’ailleurs à Villemur que s’est actuellement retranché l’évêque de Cahors.
Frère Paul dit alors que la seule solution pour que Gressac reste entre leurs mains, c’est que des renforts de Villemur viennent le plus vite possible à leur aide. Ce n’est que de cette manière qu’ils pourront contenir la menace Huguenote qui pèse sur eux. Ils pourront même, éventuellement, faire momentanément reculer les troupes du comte de Lamoricière cantonnées aux abords de Gressac, et ainsi l’affaiblir. Ce serait la revanche des Catholiques face à leur échec devant Montauban ; mais également, moins de troupes fraiches disponibles pour les Frondeurs de Toulouse. C’est une opportunité à ne pas rater, hurle t’il presque.
Après un instant de réflexion, le Père Gaétan de Montdidier approuve le plan. Il décide d’envoyer immédiatement le Frère Justinien en direction de Villemur. Il demande au Frère Paul de rejoindre celui-ci, puisqu’il se tient actuellement sur la place centrale du bourg, en train d’exécuter le châtiment approprié aux Huguenots qu’ils ont débusqué à la tombée du jour. Il lui demande aussi de lui détailler le plan, afin qu’il en rende compte à Monseigneur de Beaujeu. Puis, qu’il quitte le hameau le plus vite possible avec ordre de ne délivrer ces informations capitales qu’à l’évêque de Cahors, et seulement lui. Finalement, le Père Gaétan, de Montdidier et Frère Paul sortent de la masure, avant de se diriger dans l’une des ruelles menant vers la place centrale du bourg.
Evidemment, les Personnages peuvent décider d’intervenir à l’issue de – ou durant – cet entretien entre les deux hommes. Dans ce cas, les deux Prélats Catholiques se défendent du mieux qu’ils le peuvent. Mais surtout, ils appellent au secours. Ils tentent d’alerter les soldats situés un peu plus loin de là. De toute manière, si le combat dure assez longtemps, le bruit alerte les hommes de main situés a proximités, qui arrivent aussitôt à la rescousse et se joignent immédiatement à l’affrontement.
Or, quelle que soit du coté duquel la balance penche, vers la fin du combat, un Prêtre qui marche d’un bon pas dans une des rues adjacentes à celle-ci se rend compte de ce qui est en train de se passer. Aussitôt, il se met à courir vers la place centrale. Si l’un des Personnages, ou l’ensemble de ceux-ci se lancent à sa poursuite, le Frère Paul, ou, et, le Père Gaétan de Montdidier, en fonction de leur état, essayent de s’enfuir de leur coté par l’arrière de la maison qu’ils viennent de quitter. Ils alertent la garde armée. Une bonne dizaine de soldats apparaissent à leur tour et se joignent au combat. Et, les Personnages n’ont alors plus d’autre choix que de quitter les lieux le plus rapidement possible, et de s’enfoncer dans l’obscurité ambiante afin de se fondre dans la nuit.
A moins qu’a un moment ou a un autre de l’ensemble des événements décrits ci-dessus, les Personnages ne se fassent capturer. Dans ce cas, ils sont bientôt amenés sur la place du village. Ils sont rapidement conduits vers l’estrade principale qui y apparait
Le Père Gaétan de Montdidier y fait les cent pas. Il fait des va et vient devant la grande croix christique qui la surplombe. Les soldats y font très vite monter les Personnages, ainsi que d’autres condamnés. Ils en profitent pour les bousculer davantage, et si l’un d’eux tombe a terre, ils n’hésitent pas à les pousser, tout en les injuriant et en leur donnant des coups de lance. Une fois en haut, ils sont amenés devant le Père Gaétan de Montdidier ; d’ailleurs, ce dernier reconnaît immédiatement les Personnages si ceux-ci ont déjà été confrontés à lui d’une manière ou d’une autre. Et, dans ce cas également, le Père Gaétan de Montdidier les condamne à mort ; à être décapités au cours des minutes suivantes. Il dit d’ailleurs que c’est nécessaire, et que cela servira d’exemple pour tous ceux qui oseront, à l’avenir, se dresser contre les représentants de la vraie Foi sur Terre.
Si c’est la première fois que les Personnages croisent la route du Père Gaétan de Montdidier, celui-ci décide de les emprisonner à l’intérieur de l’une des nombreuses cages de fer se dessinant un peu plus loin de là. Il dit qu’il décidera de leur sort définitif un peu plus tard, lorsqu’il en aura terminé avec d’autres affaires plus urgentes. Ainsi, une demi-douzaine de soldats en armes, lances de combats a la main, les y conduisent en les malmenant. Ils les y enferment, alors que s’y entassent déjà une bonne quinzaine d’hommes, de femmes et d’enfants a l’aspect décharnés, les yeux cernés par la peur et la fatigue, et vêtus de loques sanguinolentes.
Dans l’un ou l’autre des cas, les Personnages n’ont donc pas d’autre choix que de s’évader d’une manière ou d’une autre. Ils remarquent malgré tout immédiatement que d’incessantes patrouilles d’hommes en armes vont et viennent sur la place. Ailleurs, des Prêtres sont en train de discuter entre eux a voix basse, tout en jetant régulièrement des regards haineux en direction des prisonniers. Un autre groupe de Prêtre entoure le Père Gaétan de Montdidier, écoute avidement ses paroles, et les répercute aux soldats se trouvant a proximité lorsque cela est nécessaire.
Les Personnages savent que, s’ils n’interviennent pas dans un délai assez bref, ils vont très prochainement mourir dans d’horribles souffrances. Ils peuvent dès lors tenter de s’enfuir en usant de leurs pouvoirs vampiriques. Mais, il leur faut une extrême discrétion afin de ne pas se faire repérer tout de suite ; tout en sachant que cela arrivera forcément a un moment ou a un autre de leur tentative d’évasion. De fait, un instant plus tard en effet, le visage de l’un des Prêtres se tourne dans leur direction, les aperçoit alors qu’ils s’apprêtent a s’engager dans l’une des ruelles s’éloignant de la place centrale de Gressac. Ce Prêtre crie aussitôt afin de donner l’alerte, et tous les soldats présents aux environs se lancent a leur poursuite.
Ce n’est qu’en usant de leurs pouvoirs vampiriques afin de distancer leurs poursuivants, qu’ils réussissent finalement à se fondre dans l’obscurité ambiante. Mais, il se peut qu’entretemps, ils soient rattrapés une ou deux fois par des groupes de deux ou trois hommes en armes qui essayent de les appréhender. Or, si leur combat contre ces derniers dure plus d’une ou deux minutes, ils sont vite rejoints par d’autres individus aux service des Prètres, venus leur préter main forte, et l’affrontement n’en n’est alors que plus difficile.
Finalement, les Personnages réussissent à rejoindre l’une des barricades empéchant de sortir ou d’entrer de Gressac. Comme les autres, celle-ci est surveillée par une bonne douzaine de soldats, armés jusqu’aux dents. La barricade a été renforcée depuis peu, et des pointes acérées en sortent, coté champs et forêt. Et les Personnages doivent user de tous leurs talents vampiriques afin d’être le plus discret possible. S’ils émettent le moindre bruit suspect lors de leur passage – même s’ils usent d’invisibilité -, les hommes présents a cet endroits tirent dans toutes les directions a l’aide de leurs arquebuses. Ce qui a pour effet d’alerter leurs confrères, qui leur demandent ce qui se passe. Et eux aussi se mettent a mitrailler les environs a l’aide de leurs mousquets ou de leurs carabines. Les hommes de garde a l’intérieur des maisons alentours se joignent d’ailleurs a eux durant plusieurs minutes, jusqu'à ce qu’ils aient le sentiment que tout est redevenu calme et qu’il n’y ai plus de danger.
Durant leur échappée des abords de la barricade, a moins qu’ils ne soient véritablement et complètement visibles, il n’y a que peu de chances pour que les Personnages ne soient atteints par un coup de fusil. Mais ils se doivent tout de même d’ètre prudents. Dès lors, après quelques centaines de mètres de progression dans les champs apparaissant le long de la route, ou aux abords des buissons d’épineux les bordant, ils sont définitivement à l’abri. Ils peuvent donc rejoindre l’armée, ainsi que la caravane l’accompagnant, du comte de Lamoricière, en toute tranquillité.

Les Personnages peuvent ne pas avoir accepté la mission du comte de Lamoricière concernant Gressac. Dans ce cas, durant tout le temps ou Mahaubert est parti a leur place, ils peuvent s’occuper comme ils le désirent. Puis, au bout de deux heures environs, ils voient ce dernier parcourir les derniers mètres de la route conduisant à Gressac. Il pénètre a l’intérieur du campement qu’ont installé les soldats du comte de Lamoricière ; lesquels sont désormais au repos. Ils s’aperçoivent que celui-ci est accompagné d’une jeune femme –Carole - ; ils le rejoignent pour lui demander ce qu’il a appris comme renseignements. Mais Mahaubert explique qu’il ne fera son rapport qu’en présence du comte de Lamoricière. Ils l’accompagnent alors jusqu'à l’endroit ou ce dernier se trouve.

Très vite, un des lieutenants du comte de Lamoricière prend en charge tout ce petit monde. Il les conduit jusqu'à son chariot, puisque c’est là que le comte est en train de faire exécuter les derniers ordres qu’il a transmis a ses subordonnés. Les Personnages, suivis de Mahaubert – si ce sont les Personnages qui se sont rendus a Gressac -, ou le contraire, montent à l’intérieur du véhicule. Puis, sans même leur demander s’ils vont bien, ou de quelle manière ils ont réussi a mener a bien leur mission, le comte de Lamoricière exige qu’ils lui révèlent les informations qu’ils ont obtenu sur place.
Evidemment, que ce soit Mahaubert ou les Personnages, tous y ont vécu les mêmes péripéties. De fait, ils lui expliquent ce qu’ils y ont vu et entendu. Carole, si elle est présente, dira au comte ce qu’elle a déjà révélé aux Personnages, et l’urgence qu’il y a de venir en aide aux habitants du village qui sont en train de se faire décimer par les fanatiques religieux qui s’en sont emparé. Elle finit d’ailleurs par craquer nerveusement en détaillant de quelle manière elle a vu toute sa famille se faire massacrer sous ses yeux ; et que, si les Personnages ne l’avaient pas aidé a fuir, elle serait morte, elle aussi. La réunion se poursuit durant le reste de la nuit.

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Auteur Commentaire en débat
dominic913
Posté le: 31-03-2012 20:06  Mis à jour: 31-03-2012 20:06
Plume d'Or
Inscrit le: 06-02-2012
De: Valognes
Contributions: 312
 Re: Le Crépuscule des Demi-Dieux - Trente et unième Partie
Merci Loriane, pour masure, je n'ai pas fait attention, c'est une erreur de ma part, quant au mot "Personnages", je vais essayer de changer cela quand je le pourrais également ; en tout cas, je suis heureux que cela te plaise toujours autant ; pour la suite, d'ici quelques jours...
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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