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Nouvelles : D'os et de pleurs
Publié par Sakka le 23-10-2013 13:50:00 ( 1127 lectures ) Articles du même auteur



D’os et de pleurs


Dos :

Ophélie n’a que 16 ans, mais pense déjà à faire un régime, car elle se trouve trop grosse et veut faire parti du groupe des filles les plus populaires de son lycée. Ses parents sont catégoriquement contre cette idée et ses amis aussi, mais Ophélie semble bien décidée.
Margot et Charlotte, les deux plus jolies filles du lycée, lui proposèrent des pilules amincissantes et deux trois astuces pour maigrir rapidement.
Ophélie ne se douta pas que cela aller tourner à l’anorexie.

A partir de 12 ans.




Ophélie était une adolescente ordinaire, dotée d’une intelligence supérieure à la moyenne. Ses amis et sa famille l’aimaient beaucoup, elle était presque la chouchoute des troupes.
Les personnes les plus proches d’elle la surnommaient souvent « mon petit sucre d’orge », « mon flocon d’avoine », « la plus belle des roses », « mon petit coeur », « ma petite princesse ».

Elle avait de jolis yeux bleus foncés, un teint pâle et pure et des cheveux blonds, tels des fils d’or, la peau toute douce, confondant à du coton. Elle était souriante, dynamique, pleine d’état d’esprit, toujours là prête à aider les autres, un peu maladroite et très timide, à fleur de peau, elle se vexait facilement et le plus souvent pour des bêtises, mais Ophélie avait un tout son charme.

Je veux bien vous raconter son histoire, de toute façon il faut que je vous la raconte. C’était et ça restera ma meilleure amie dans mon cœur. Je ne veux pas que cette histoire se reproduise à nouveau, alors il faut que je vous décrive son histoire.
Elle me parlait souvent de ses problèmes, donc je peux vous décrire tout ce qu’elle pensait, tout ce qu’elle faisait. De plus, j’allais dormir chez elle chaque weekend, rien que d’en parler j’ai cette boule dans la gorge.

Témoignage d’Agnès Legendre.




1.


Tous les samedi matins, nous allions nous peser elle et moi. Je trouvais qu‘une fois par semaine c‘était bien suffisant, mais je savais très bien qu‘elle se pesait tous les jours. Pour tout vous dire, à chaque fois qu‘elle allait en cours, c‘était toujours le même discours, j‘ai pris trois cent grammes ! Et elle était déprimée et limite agressive toute la journée. Ophélie m‘exaspérée.
Je vais d‘abord commencer par le commencement, là où je pense qu‘elle a commençait à en faire un peu trop !

Nous étions donc, comme je vous le disait, un samedi matin, devinez où, dans la salle de bain !
Et comme chaque samedi matin, elle me disait
- Je ne me sens pas bien du tout ! Je suis encore monter d’un kilos ! Je vais arrêter de manger ci ça continue ! Regarde Kate Moss, elle est parfaite ! Zéro défaut ! Je fais pitié ! Pff, je me dégoûte !
- Arrête ! Kate Moss est juste une femme maquiller, sur les magazines, elle est retouchée, et elle est peut-être déjà passer par de nombreux médicaments pour mincir ! Pff tu pèses combien encore ?
-Soixante-dix kilos et trois cent grammes, pour un mètre soixante ! NON ! C’est pas possible !
Là j’ai vraiment pris trop de poids ! 

Elle m’exaspéré vraiment à ces moments là, elle se trouvait toujours trop grosse ! Alors moi, je lui répondait à chaque fois :

-Arrête, tu es très bien comme ça. Regarde ton visage, et ce sourire. Tu as un corps sublime, avec des courbes parfaites ! Tu penses vraiment être grosse ? Tu veux que je te montre ce que c’est que d’être grosse ? 

Elle me répondait toujours la même chose ! A la fin, cela devenait énervant, surtout que ce que je lui disait, je le pensait sincèrement !

-Parle pour toi ! Toi tu pèses cinquante kilos, pour un mètre soixante et un, moi je suis petite et grosse, et regarde moi ce cul, mon Dieu ! J’ai des fesses d’hippopotame ! »

Ces fesses n’avait rien de celles d’un hippopotame, bien au contraire. Bon je vais pas vous dire qu’elles étaient superbe, Ophélie était une fille, enfin vous m’avez compris.

-Plus aucun pantalon ne me va ! ET JE NE PARLE MEME PAS DES JUPES ! 
-Euh, tu parles de ce jean là ? 

Son jean était du quarante, et bien trop grand pour ses petites cuisses, elle se voyait toujours plus grosse qu’elle ne l’était réellement ! J’aimait bien son corps au début..
Non mais franchement lorsqu’elle péter un câble je n’avais qu’une envie, rigoler ! Oui, rigoler ! Elle me sortait par les yeux ! Il y avait une fille au lycée, c’était dix fois pire que ça ! Et franchement, je préfère une fille avec des formes, qu’une fille plate où l’on ne peut voir que les os !
-C’est de la faute des journaux aussi, ils modifient tellement les photos qu’on a l’impression d’être grosse par rapport à ces mannequins !
- Et bien moi, même si c’est retoucher, je veux atteindre la perfection.
- T’es complètement tarée toi, je te jure ! Regarde toi !
- Je me suis bien regarder t’inquiète, merci beaucoup pour tes encouragements.
Je me souviens, elle se vexer toujours lorsque je lui disait que la perfection n’existait pas. Mais, elle était vraiment têtue.

A ce moment là, nous étions sorti de sa salle de bain. Je me souviens, que, elle s’était dirigée dans sa chambre et avait claquée sa porte. Je me demandais ce qu’elle avait encore, mais j’avais quand même une petite idée, et devinez quoi, c’était encore sur son poids. Moi, en bonne meilleure amie, je suis parti l’a voir, mais je sais pas ce qu’il lui a pris à ce moment là, elle m’a carrément repousser, comme si j’avais fait quelque chose de mal !
J’ai bien attendu un quart d’heure avant qu’elle se décide à sortir, nous devions aller déjeuner. Sa mère avait préparer des pains au chocolat fait maison, un vrai délice. Si mes souvenirs sont exact, sa mère était boulangère pâtissière dans une immense boulangerie, Ophélie avait vraiment de la chance, sa mère pouvais lui faire pleins de bonnes choses à manger.
Au moment où sa mère lui proposa un pain, Ophélie lui avait refuser, elle m’avais même choquer, et sa mère aussi je crois. Sa mère lui avait dit :
- Qu’est-ce que tu as Ophélie ? D’habitude tu adores ça les pains aux chocolats !
- Ouais bah tu peux te les mettre là où je le pense tes pains, j’en prendrait plus jamais c’est terminer !
J’étais assez choquer de la manière dont Ophélie avait parler à sa mère, et je me souviens même que sa mère m’avais un lancer un regard l’air de dire mais qu’Est-ce qu’elle a.
- Parle moi sur un autre ton !
Il eu a ce moment là un silence radical. Ophélie n’osait plus sortir un mot. Hélas, quelques secondes plus tard, je me suis mise à parler, chose que je n’aurai jamais du faire je crois..
- Ophélie, prend un pain, c’est pas ça qui va te faire prendre un kilos quand même !
Sa mère avait l’air comme choquée de ma phrase.
- Comment ça ?
Ophélie, super énervée, lui répondit :
- Maman, j’en ai plus qu’assez ! Je veux maigrir ! J’en ai marre tu comprends ça ? Cette malbouffe permanente, j’ai plus envie de manger ! Tu sais le jean que tu m’as offert pour mon anniversaire l’an dernier, il est trop petit ! J’ai honte de tout ces bourles, miss grosse vache en a marre ! Donc reprends ton vieux pain au chocolat et laisse moi tranquille !

Je ne me souviens plus trop de ce qu’il s’est passer à ce moment précis, et ensuite je suis rentrer chez moi.


2.



Nous étions lundi, une semaine plus tard je crois.. Le lundi quatorze septembre deux milles un.
Ophélie était en retard ce jour là, le cours de philosophie avait déjà commencer et Madame Renard était très énervée ce jour là car les notes du dernier examen n’était pas bonne du tout. Faut dire, les élèves dans ma classe étaient loin d’être des surdoués, surtout Edouin, lui et ses fabrications de boulettes de papier à la colle, si ce métier là existait, il serait sûrement bien payer !
Les copies s’enchaînèrent quand Ophélie frappa à la porte super timidement, d’ailleurs Madame Renard n’avait rien entendu, c’est moi qui ai du l’a prévenir qu’Ophélie avait frapper à la porte.

Ophélie était rentrait, j’ai le souvenir qu’elle était toute pâle, et très cerné sous les yeux. Elle n’avait pas du passer une bonne nuit !
Elle était assise à coter de moi, nous étions installer dans le rang à gauche. J’était assise à droite, et elle a gauche, près de la fenêtre où l’on voyait toujours ces fameuses tourterelles roucoulés, elles étaient trop belles à voir !

Lorsque Madame Renard arriva dans notre rang, mon cœur battait super fort, tellement fort que j’eu cru qu’on l’entendait. Et là ma note arriva, six et demie sur vingt, j’ai un peu honte de vous dire ma note. Ophélie elle avait eu un dix huit sur vingt, j’étais super impressionner. Ophélie avait toujours des supers bonnes notes, faut dire qu’elle était vachement intelligente, elle travaillait super bien chez elle et m’aider souvent en mathématiques, la célèbre matière.

Mais, je me souviens qu’Ophélie n’en avait strictement rien à faire de sa note. Elle était là, immobile sur sa chaise, hypnotisée devant le tableau, en se rongeant les ongles.. Comment elle pouvait se ronger les ongles alors qu’ils étaient vernis de rouge..

Lors de la récréation, je suis parti aux toilettes et Ophélie m’attendait devant. Puis, a un moment, j’entendit la voix de Margot et Charlotte parler à Ophélie, deux filles que je n’appréciait vraiment pas ! Elles avaient des manières des moi je moi je, et j’ai horreur de ces filles là. En plus, tout les garçons étaient à leurs pieds alors que ces filles là n’étaient pas belles, bon sauf leur corps, mais c’était comme des crevettes, on retire la tête, enfin vous savez comment sont les garçons à cette age là, pas besoin de vous faire un dessin.
Alors évidemment, j’essayait d’écouter leur conversation. Elle chuchotait vraiment très bas.
J’entendait Margot dire a Ophélie que les pilules amincissantes étaient bien, pour maigrir..
Et Charlotte comme à son habite en rajouter ! Elle disait, en confirmant ce que Margot avait affirmer, que ces petites pilules marchaient vraiment et que ce n’était pas dangereux pour la santé.
Cela m’énerver tellement que je suis sorti des toilettes pour aller stopper la conversation nette.
Lorsque j’étais devant elles, j’avait l’impression de paraître ridicule. Elles me regardaient de haut en bas comme si je n’était pas la bienvenue, d’ailleurs je n’était pas la bienvenue ! Ce n’était pas qu’une impression !
Charlotte et Margot se mirent à rire, je me demandait pourquoi elles jacassaient comme ça puis je regardait Ophélie, on aurai dit qu’elle avait eu une lueur d’espoir dans les yeux.
Je repensa direct à ces stupides pilules, et j’eu le réflexe de fouiller dans les poches d’Ophélie.
Ophélie le pris super mal et me poussa vraiment violemment. Je crois que ce jour là, je m’en rappellerait toute ma vie. Je ne reconnaissait plus Ophélie, elle était comme métamorphosée.
Ophélie ne m’avait pas adresser un moment de toute la recréer.
Au moment de retourner en deuxième heure de philo, je voulais quand même mettre les choses aux clair.
- Ophélie, je ne veux pas que tu prennes ces pilules. Elles sont mauvaises pour la santé, tu ne vas tout de même pas écouter ces filles débiles ?
- Laisse-moi. C’est ma vie, c’est mon corps, c’est ma santé.
Lorsqu’elle m’eu dit ça, j’avais l’impression d’être impuissante face à ce raisonnement. Mais une petite voix au fond de moi me disait qu’elle ne le ferai pas, je faisais confiance à Ophélie, je savais qu’elle était loin d’être stupide, du moins, je l’espérait.


3.


Le samedi suivant ne fit pas un samedi comme les autres, et pour cause, je n’était pas invitée à aller chez Ophélie, ce qui surpris ma mère, toujours habitué à m’emmener le vendredi soir.

J’eu quand même le réflexe d’envoyer un texto à ma meilleure amie. Les heures passèrent les unes après les autres, mais aucune réponse de ce texto. J’ai garder dans mon portable le texto que je lui avait envoyer, le voici :
- Salut Ophélie, c’est Agnès. Je t’envoie ce texto pour savoir comment ça va, je m’inquiète vraiment pour toi ces temps-ci. On ne se parle plus beaucoup et ton sourire me manque, vraiment. Je pris pour qu’il ne te soit rien arriver et que tu n’es pas pris les pilules que ces pétasses t’ont donner. Ne le prends surtout pas, je t’en supplie. Je sais que tu es assez intelligente pour ne pas le faire, mais tu es tellement dépressive ces derniers temps.. Réponds-moi vite. Agnès

Pendant toute les vacances, je n’eu aucune réponse d’Ophélie. Cela me tracassait vraiment. Mais bon, je me rassurait comme je le pouvais, et j’eu tord.. Je me disait qu’elle avait perdu son portable ou bien qu’elle n’avait plus de crédit, ces vacances là, j’était vraiment très naïve.
Je décida donc de partir de chez moi, direction le foyer d’Ophélie. En frappant chez elle, quelque un m’ouvrit, c’était sa maman que j’adorait tant ! C’est une brave femme, avec un cœur immense. Marguerite Derlin était une femme digne, elle s’était de son mari à la naissance d’Ophélie, car c’était un homme irresponsable et apparemment, il aurait fait de la prison. Bref, je ne vais pas vous raconter en détail la vie de sa maman, mais cela me semblait important de le souligner quand même, car malgré ça, Ophélie souffrait beaucoup de n’avoir jamais connu son père.
Je demandais donc à la maman d’Ophélie si Ophélie était là, sa mère me répondit que oui et me demanda pourquoi.
Donc ma tête ce ne fut qu’un, j’était vraiment énervée qu’Ophélie n’ai pas répondu à mes messages, qu’est-ce que je lui avait fait. Je demanda donc à sa mère si je pouvais l’a voir quelques minute, et sa mère me répondit que oui.
Lorsque je voulu entrer dans sa chambre, elle était fermée à clef avec une musique vraiment très forte à l’intérieur.. Bon ok, je n’avait pas frapper, mais c’était pour la surprendre de ce qu’elle était en train de faire. La musique s’était arrêter net, et j’entendit enfin la voix à Ophélie.
- C’est qui ? Me fit-elle
J’était vraiment soulagée, oui cela va peut-être vous paraître stupide, mais j’avais imaginer le pire pour elle. Oui car à une certaine époque, Ophélie se droguer. Elle se piquer tout les soirs chez elle, et même des fois elle le faisait sous mes yeux, sous mon regard impuissant. Dès qu’essayait de l’en empêcher, elle me frapper violemment Mais je l’aimait tellement que je ne disais rien. Elle l’a même déjà fait avec son ex petit ami, Maxime, c’est donc pour cela qu’il a préférait rompre avec elle au bout d’un an de relation. Avec tout ces évènements, difficile pour moi de l’a laisser tomber alors que je savais très bien que pour elle la pente serait difficile à remonter, alors je l’ai soutenue jusqu’au bout, jour et nuit.
Une fois, elle m’a même appeler en pleine nuit car elle faisait une crise d’angoisse, il a donc fallut que je l’a rassure au téléphone.

Elle resta muette face à moi, je me doutais bien que je n’était pas la bienvenue dans sa chambre. Mais une chose m’avait vraiment choquée, sa maigreur. En quelques semaines, elle avait, je trouve, énormément maigrit, malheureusement ce n’était pas qu’une impression. Elle était pâle comme un linge, muette comme une tombe et elle avait le regard vide. Alors inquiète je lui ai demandait si ça aller et à ce moment là elle m’a répondu
- Ma santé n’est plus une priorité, ma priorité maintenant, c’est d’être belle en mourrant..
A ce moment là, mon cœur s’est arrêter de battre. J’avais le souffle couper, rien qu’en vous raconter cette scène, j’ai l’impression de revivre le moment passé. Ophélie s’est ensuite levait et s’est mise devant sa fenêtre, j’ai compris qu’à ce moment là je devait partir. Mais il était juste hors de question que je l’a laisse, et encore moins après ce qu’elle venait de me dire. Je ne savais plus quoi faire, j’étais comme paralysée, mes pieds étaient collés au sol.
- Tu te rends compte de ce que tu viens de me dire là ? Mourir en étant belle ? Mais tu es complètement folle, tu commences vraiment à me faire peur tu sais. En quoi c’est beau d’être maigre comme un clou ? Regarde toi, on dirai une morte ! Oui pour le coup tu ressembles vraiment à une morte !
- Lâche-moi pour l’amour de Dieu !
A ce moment précis, j’ai décidait de partir pour aller informer sa mère. J’étais complètement perdu, déboussolé, à qui allais-je me confier ? Je crois que personne ne pouvais m’aider à ce moment là. Pas un seul instant je n’ai pensait à autre chose qu’à Ophélie. Imaginez vous, votre meilleure amie vous dis qu’elle veut mourir, comment réagiriez vous ? Alors j’ai soufflait un bon coup, je suis sorti de sa chambre et je me suis précipité le plus rapidement possible vers sa mère. Mais à ce moment là je me suis dis comment j’allait faire pour informer sa mère, c’est vrai quoi après tout, qui oserait dire à une maman que son enfant veut mourir comme ça sur un coup de tête, je n’avais pas le courage d’aller lui dire. Alors une boule dans le ventre s’installa, je n’avais qu’une envie aller l’a prévenir, puis je pris mon courage à deux mains. J’avais à ce moment là, les mains hyper tremblantes, je sais que si j’aller lui parler ma voix aller dérailler et qui sait si elle m’aurait cru. Même si sa mère savait que cela était vrai, elle n’aurait pas voulu l’admettre. Alors, à quoi bon aller lui dire ? Oui mais en même temps, si je n’allait pas lui dire, si il arrivait quelque chose à Ophélie, je m’en voudrait toute ma vie de ne pas avoir prévenue sa mère. Alors je me décida enfin. J’avançait le pas léger vers elle, et la première phrase que je lui ai dite c’est que je n’allait pas bien du tout. Voyant que j’était pâle, du moins c’est le pressentiment que j’avais, sa mère me proposa de m’asseoir sur l’une de ses petites chaises en bois installer dans sa cuisine. Je me souviens que lorsque j’allait parler, un délicieux rôti était en train de cuir au four, c’est curieux d’avoir un souvenir aussi précis que celui là. Je me souviens lui avoir dit - madame, votre fille veut mourir. A ce moment j’ai vu une lueur dans les yeux de sa maman, une lueur d’espoir comme si elle savait déjà que j’aller lui dire ça mais qu’elle avait l’espoir que cette affirmation soit fausse. - Non ce n’est pas possible Agnès, Ophélie va bien, elle a juste la grippe, mon bébé va bien. Elle se tenais debout, plutôt penchée, sa main droite était posée sur sa jolie table en bois et dans l’autre main se tenais sa tasse de café chaud, elle avait la tremblote puis s’assied. - Ophélie est une fille bien dans sa tête. Lorsque qu’elle fut prononcée cette phrase, je dois vous avouer que je ne savait plus trop quoi dire, j’aurai donner n’importe quoi pour croire dur comme fer à ses paroles, mais nous savions très bien elle et moi que ce n’était que faux.
Ce fut un jour qui me marquera à jamais.


4.


1 an passa, nous étions le 20 décembre 2002. Je me souviens qu’a partir de ce jour là, j’aller tout les jours rendrent visite à Ophélie. Elle ne venait plus en cours, et pour cause, elle était trop faible et l’idée de pensait qu’un jour elle pourrait bouger normalement était ironique.
Le vendredi 24 décembre, le jour de noël, je décida de lui rendre vite. C’était le matin, je ne me souviens plus de l’heure, il faisais très froid et il avait beaucoup neigé la nuit dernière. Un vent soufflait et je me rappelle même avoir porter une grande écharpe rouge avec un bonnet de cette même couleur, c’était l’ensemble que m’avais offert Ophélie pour mes quatorze ans, un cadeau précieux d’une personne précieuse.
Lorsque j’arrivait devant sa maison, je me souviens que la sonnette était gelée par le froid, alors je devait frapper à la porte. Sauf qu’à ce moment précis, personne n’ouvra la porte.
Je parti donc.
Elle me manquait terriblement plus aucune nouvelle d’elle pendant 1 an, plus aucuns fous rires entre elle et moi, plus aucune confessions, plus aucunes disputes, et oui, même nos disputes me manquait.


Le 27 avril, fut un autre jour. Ophélie était revenue parmi nous, même si elle avait louper presque une année entière, elle voulait me montrer qu’elle allait mieux. Bizarrement ce jour là, Maxime, son ex petit ami, était heureux de l’a voir. Lorsque je l’a revue, j’eu l’impression qu’elle allait mieux. Et pour cause, elle avait repris des couleurs au niveau du teint, cela me faisais du baume au cœur de l’a voir souriante et plutôt en pleine forme.
Les cours de la matinée se déroulaient dans la joie et la bonne humeur, jusqu’à la cantine. Au moment du repas, elle commençait par trier ses aliments, en grande parti ceux susceptible d’avoir un poil de graisse, elle devenait même paranoïaque vis-à-vis de ses petits pois. Elle croyait qu’ils faisaient grossir, alors qu’au dernière nouvelle, les petits pois sont des légumes. Au fur et à mesure du déjeuner, je constatait qu’elle n’avais strictement rien manger sauf deux ou trois cuillères de yaourt allégée. La colère me prit alors, comment tenir toute une journée sans manger ? Mais je me rendit à l’évidence, si je m’énervait contre elle, je risquerait de l’a chagriner et elle quitterait pour de bon le lycée, il fallait donc que je reste zen et lui expliquait que ce qu’elle faisait été mal, même si elle était bel et bien au courant, je restait lucide sur ce point de vue. - Mange encore un petit peu, c’est la phrase que je lui ai dit juste après ma dernière boucher de viande. - Non je n’ai plus très faim, merci quand même.
A ce moment, je n’eu qu’une seule et unique envie, tout démolir sur la table et de l’a secouer.
Ophélie quitta la table en s’essuyant la bouche, même si il n’y avait aucune gouttes d’aucun aliments. Je compris qu’à ce moment là, Ophélie était prise dans un gouffre infernal. Les aliments étaient devenus ses pires ennemis, il n’y avait plus que ça qui comptait visiblement pour elle, maigrir encore et encore.
Lorsque Ophélie déposa son plateau et quitta la cantine sans dire un mot, je fit de même et je l’ai suivit, elle allait en direction des toilettes, et à ce moment là, j’eu comme un mauvais pressentiment.
Effectivement, j’eu raison, Ophélie était en train de vomir. A cet instant même, j’eu envie de démolir cette maudite porte et lui venir en aide. Mes points s’étaient serrés et je me suis mise a pleurer. Avez-vous la moindre idée de ce que l’on peut ressentir lorsqu’on entends sa meilleure amie vomir ? Oui, cette personne qui vous ai très cher se vider ? Je ne peux exprimer ce sentiment tellement il était intensément douloureux.
Une fois qu’elle avait finit son grand rituel, elle sorti des toilettes, et le premier réflexe qu’elle eu, c’était de me prendre dans ses bras. Je sentait son appel de détresse, mais lorsqu’elle me serait très fort dans ses bras, je n’avait qu’une envie, profiter de cet instant car je savait très bien que un câlin d’Ophélie serait à partir de ce jour précieux.
C’est difficile pour moi de vous raconter tout ceci, car en vous racontant chacun de ces scènes, j’ai l’impression de revivre un cauchemar une deuxième fois.


5.


Le 10 juillet 2002 était le jour de la fin des cours. Ophélie redoubla son année, et moi, je passait en première Littéraire. Tellement de choses ce sont passer ces dernières années que ce passage en classe supérieure, je m’en fichais complètement, bien que ma famille était fière de moi.
Ophélie, eu du mal à s’en remettre de ce redoublement, mais elle n’était pas vraiment étonnée. Il faut dire que si elle n’avais pas louper la moitié de l’année, elle serait sans problème passé en classe supérieure, et de même, si elle n’était pas rendue malade, elle serait en pleine forme aujourd’hui et on aurai pu profiter pleinement de notre passage et des grandes vacances d’été.

Le week-end du 27 août, Ophélie est venue cette fois-ci chez moi, et pour honorer ce moment, nous étions parti manger au MacDonald. Cela faisait très longtemps que nous ne nous étions pas fait plaisir gustativement. Ophélie était aux anges, malgré ces trente et un kilos, et son tout petit estomac, elle réussissait à engloutir un hamburger avec quelques frites, un exploit. Oui, cela pourrait paraître être quelque chose d’ordinaire de manger un hamburger, mais pour Ophélie, c’était comme remporter un oscar, c’était un moment unique et inattendu. Nous étions ensuite parti le lendemain à Disney Land Paris, Ophélie était comme une enfant déballant ses cadeaux, elle était aux anges, ses yeux pétillés et cela faisait du bien de l’a voir, après deux longues années, enfin heureuse.
En rentrant le soir au chalet dans lequel nous devions loger la nuit, Ophélie ne sentait pas très bien. On aurait dit qu’elle avait vu un fantôme. Ne l’a voyant pas au top de sa forme, je lui proposa d’aller dormir.
En se couchant, dans un seul et même lit, je l’a regardait dans les yeux avec notre petite lampe torche allumée, je voulais juste voir son visage pour voir si tout aller bien. Elle souriait, puis elle me caressait les cheveux et me poussa cette mèche devant les yeux. Elle avait les mains gelées. - Tu as froid ? Elle me répondit non en faisait signe de la tête.
Cette nuit là, j’avais fait un cauchemar. Je m’en souviens très bien. J’étais dans un grand jardin avec de l’herbe verte fraîchement tondue, il était immense. Un grand soleil était présent devant moi, sa chaleur me réchauffer les épaules délicatement découverte et pour cause, j’était en chemise de nuit blanche brodée de petites fleurs dorées. Un vent frais mais agréable soufflait dans ce jardin, et je voyait au loin des arbres fruités, mais ils avaient une particularité, les fruits de chacun de ces arbres étaient de couleur or, je me crut dans un monde féerique. Au loin, j’aperçut Ophélie, avec un grand voile blanc et un visage angélique. Elle me souriait et me faisait signe de l’a suivre, sauf que à ce stade de mon rêve, je me réveilla brusquement.


6.

Il était neuf heure du matin. Mon premier réflexe, me retournait vers Ophélie, mais elle n’était pas là.
Je crois qu’à ce moment là, j’eu la plus grande peur de ma vie. La première question que je me suis poser était de savoir où elle était. Je tâtais un peu partout sur la couverture, aucune bosses, donc Ophélie était bel et bien parti. Mais où, c’était la question que je me posait. J’ai hurler ma mère, elle est arrivée lentement dans la chambre.
La phrase qu’elle m’avait dit c’était - Ne t’inquiète pas, Ophélie est entre de bonnes mains.
Je ne comprenait pas sur le coup ce que ma mère entendait par ‘entre de bonnes mains’ mais ce qui était sur, c’est que cela ne présager rien de bon.
Alors à ce moment, je me suis habillait, d’une grande rapidité et je suis descendu en courrant dans les escaliers et j’avais pris mon portable pour appeler Ophélie. Au même moment, ma mère arrivait derrière moi et me disait qu’elle était à l’hôpital sous respiratoire, et qu’elle avait fait une crise cardiaque cette nuit là. J’était terriblement choquée, et je vous pris de croire qu’à ce moment là, tellement j’était triste, j’ai pleurait toute les larmes de mon corps.
Ma mère compris qu’il fallait qu’elle m’emmène voir Ophélie au plus vite, nous sommes donc parti illico dans la voiture pour arriver devant l’hôpital là où était hospitaliser Ophélie.

En arrivant dans l’hôpital, j’eu l’impression que tout s’écroulait autour de moi, c’était comme la fin du monde. Je me rappelle que nous devions attendre trois misérable heures avant de pouvoir aller dans la chambre et la secrétaire n’était pas vraiment aimable.

Une fois dans la chambre, cent neuf, je me rappellerait toute ma vie de ce numéro, bien que je ne rappelle plus du tout du nom de l’hôpital, nous étions scotcher à la porte qui était fermée. Je n’arrivait plus à bouger, mes yeux étaient uniquement rivé vers Ophélie. Elle était allongée dans un lit blanc, à coter d’elle se trouvait une perfusion, dieu soit loué, elle respirait. Quelques longues minutes s’étaient écoulées avant que je me décida enfin d’avancer. J’avais terriblement mal au ventre du au stress, Ophélie était éveillée avec un petit sourire au coin du visage, et me fixait droit dans les yeux. Lorsque je m’était approchée lentement de son lit, elle me pris la main et je me souviens de cette phrase qu’elle m’avait dit joyeusement et doucement - Lorsque je serait aux anges, je veillerait sur toi pour l’éternité, une fois cette phrase terminée, elle bafouilla avec une larme au coin de l’œil puis me disait que tout ira bien, qu’il ne fallait pas que je m’en fasse. J’avais ce sentiment de dégoût, ce sentiment de haine, je ne pouvais retenir mes larmes face à elle. Ophélie s’était mis à pleurer en sanglots et voulait me lâcher la main, mais je ne voulait pas alors je l’a serrait très fort. J’était impuissante face à la scène, d’une minute à l’autre son petit cœur pouvait lâcher. Il fallait que je lui tienne la main, et même encore aujourd’hui je n’aurai pas pu penser faire autrement.
Ophélie n’aurai pas du partir ce jour là, elle n’avais que dix huit ans, elle était beaucoup trop jeune, pourquoi elle, qu’avais fait elle de mal pour qu’elle soit puni de cette manière.
Ophélie m’avais regardait pour la dernière fois dans les yeux, avant qu’elle me lâcha la main, non pas parce qu’elle le voulait, mais parce qu’elle était parti. Partit, parti pour de bon.

Ophélie aurai eu aujourd’hui trente ans si elle n’aurait pas plonger dans l’anorexie, alors, si vous voyais quelque un commencer à négocier sa nourriture, crier lui dessus, disait lui que ce qu’elle fait c’est mal.
Comment vous convaincre, c’est tellement difficile, il faut le vivre pour le comprendre. Moi je l’ai compris, et encore aujourd’hui elle me manque. Tout les samedi matin, je vais me recueillir devant sa tombe, et j’y dépose des lys, c’était sa fleur préférée.
Charlotte à été placée en hôpital psychiatrique lorsqu’elle a appris la nouvelle, se sentant coupable de la mort d’Ophélie et Margot elle, s’est suicidée quelques années plus tard pour les même raison.
Maxime quant à lui, est dans le même cas que moi, encore sous le choc de cette telle tragédie. Lui et moi nous nous soutenons moralement et psychologiquement et nous participons aujourd’hui à une association contre cette maladie.



Inspiré de faits irréels..

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Auteur Commentaire en débat
couscous
Posté le: 24-10-2013 06:17  Mis à jour: 24-10-2013 06:17
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: D'os et de pleurs
Bonjour Sakka et bienvenue sur l'Orée des rêves.

Tu abordes un sujet difficile et qui concerne malheureusement de nombreuses jeunes filles et femmes. Ton texte est touchant. Juste quelques fautes à revoir.

Je t'invite à te présenter sur le forum "Qui je suis ?" afin que nous en sachions un peu plus sur toi.

N'oublie pas de lire le règlement. En cas de problème, il y a les forums et les ateliers pour t'aider. Tu peux aussi nous contacter par MP.

Au plaisir

Couscous
Loriane
Posté le: 24-10-2013 13:56  Mis à jour: 24-10-2013 13:59
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: D'os et de pleurs
Bonjour Sakka,

Ton récit est très long, tu auras toujours plus de lecteur en le divisant et en le publiant en chapitres plus courts.

Oui l'anorexie est un problème lourd et qui tue. La peur du regard des autres finit par détruire le sien propre.
Les jeunes filles sont les plus grandes victimes de cette dictature du poids.

Il y a dans ton récit beaucoup, beaucoup de fautes d'orthographe et presque toutes dans les conjugaisons.
D'autre part ton écriture est plus un langage familier ou parlé qu'un langage écrit.
exemples :
"et limite agressive toute la journée"
"j’étais super impressionner. Ophélie avait toujours des supers bonnes notes, faut dire qu’elle était vachement intelligente, elle travaillait super bien..."
Toutes ces formulations font partie du langage familier
il existe trois niveaux de langage : le langage soutenu ou littéraire, le langage courant, ou langage parlé, et le langage familier, réservé au intimes et qui ne s'écrit pas ou peu.
Pour les fautes d'orthographes nombreuses, il faut que tu fasses une relecture surtout en conjugaison. Tu peux peut-être te faire aider.
Tu cliques sur modifier en bas de ton texte, tu corriges, puis tu re cliques sur "publier".

Bienvenue parmi nous et longue route sur L'ORée des rêves.
Tu peux aller te présenter sur le forum "qui je suis"
Tu trouveras le règlement du site dans la section "L'ORée des rêves" que se trouve dans la barre de navigation, avec les forums, les ateliers, les concours et défis. ...
Pour une aide technique tu trouveras des explications et des réponses dans "aides techniques" dans la section "ateliers"
Visite, découvre et si tu as un problème demande de l'aide sur la box ou par MP, ta messagerie privée, dans le menu utilisateur à droite.
Merci pour ta participation.
Iktomi
Posté le: 24-10-2013 16:17  Mis à jour: 24-10-2013 16:17
Modérateur
Inscrit le: 11-01-2012
De: Rivière du mât
Contributions: 682
 Re: D'os et de pleurs
Je suis le lecteur lambda, moi.

Pendant une bonne douzaine d'années j'ai eu des instits et des profs sur le dos pour me faire rentrer dans le crâne l'orthographe et la syntaxe.

Ton texte, il est sans doute très bien au fond, mais je renonce à le lire parce que voir des fautes "hénaurmes" presque à chaque ligne c'est tout simplement au-dessus de mes forces, en particulier quand je repense à ces douze ans pendant lesquels etc., etc...

Néanmoins, bienvenue à toi.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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