| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> The Cure - Versions originales - Textes
Versions originales : The Cure
Publié par arielleffe le 27-10-2013 13:50:00 ( 1520 lectures ) Articles du même auteur



Je range les chaussures dans la cave. Il y a un tel bazar, il faut faire du tri, quand tout est rangé on y voit plus clair, et en ce moment ma vie est sans dessus dessous, j’ai perdu mes repères.
Soudain, des bruits me parviennent. Impossible de savoir ce que c’est, le son est complètement étouffé. Je sors dans le jardin. C’est de la musique, elle est étrange, on dirait une cérémonie barbare, j’en ai la chair de poule.
Ça a l’air de venir de ma maison. Mon fils ou ma fille seraient-ils rentrés sans prévenir ? Le son est trop fort, ils sont devenus complètement fous !
La musique vient bien de l’intérieur de la maison, le rythme est tellement lancinant que j’en ai les jambes qui tremblent. Je sens que je vais tomber. C’est à l’étage, aucun doute là-dessus.
En haut de l’escalier, je m’aperçois qu’il n’y a personne dans les chambres. J’ai mal au cœur, j’ai des fourmis dans les bras, je sens que je vais m’évanouir, j’ai peur. J’entends des bruits de pas au dessus de ma tête. Ils sont plusieurs, que se passe-t-il, mes enfants font-ils une fête ? Comment est-ce que tout ce monde est entré, pourquoi sont-ils montés là haut, il n’y a que le grenier et personne n’y va jamais !
J’attrape l’escabeau, j’ouvre la trappe. Incrédule, je vois des pieds chaussés de boots noires, des pantalons noirs, des visages blancs avec des bouches rouges sang, des cheveux noirs de geai. La musique me happe :
https://www.youtube.com/watch?v=P4CMveNiU5w
Je me hisse sur le plancher, et Robert Smith le chanteur des Cure est là, il commence à chanter de sa belle voix grave :

A hand in my mouth
A life spills into the flowers
We all look so perfect
As we all fall down
In an electric glare
The old man cracks with age
She found his last picture
In the ashes of the fire
An image of the queen
Echoes round the sweating bed
Sour yellow sounds inside my head
In books
And films
And in life
And in heaven
The sound of slaughter
As your body turns

But it's too late
But it's too late

One more day like today and I'll kill you
A desire for flesh
And real blood
I'll watch you drown in the shower
Pushing my life through your open eyes

I must fight this sickness
Find a cure
I must fight this sickness
Je chante avec lui, je deviens Robert Smith. La rupture est consommée, l’homme que j’aimais plus que tout m’a quittée, nous ne reviendrons jamais en arrière. J’ai mal à la tête, elle va éclater. Après six ans de vie commune, tu m’as quittée, j’ai des envies de meurtre, de massacre. Encore un jour comme celui-là et je vais te tuer, j’ai envie de chair fraîche, de véritable sang. je veux te voir te noyer dans la douche, expulser ma vie par tes yeux.
Je dois combattre cette maladie, trouver un remède.
But it's too late
But it's too late
Il est beaucoup trop tard.
Je me sens vide, j’ai froid. La musique me porte et m’emporte, elle me chérit comme une mère.
Le groupe joue les première notes de Plainsong
https://www.youtube.com/watch?v=tAZcVkAPkZI
“I think it's dark and it looks like rain," you said
“And the wind is blowing like it's the end of the world," you said
"And it's so cold it's like the cold if you were dead," and then you smiled for a second.

"I think I'm old and I'm feeling the pain," you said,
"And it's all running out like it's the end of the world," you said
"And it's so cold it's like the cold if you were dead," and then you smiled for a second.

Sometimes you make me feel like I'm living at the edge of the world, like I'm living at the edge of the world.
"It's just the way I smile," you said
Je me sens morte, à la limite entre la vie et la mort, à la lisière du monde. Pourtant je vis, et j’ai envie de recommencer, de prendre un nouveau départ.
Je descends du grenier, je me sens mieux. Je suis partie très loin, à la limite du monde, à la limite entre la vie et la mort. La haine est sortie, le rangement a été fait de la cave au grenier.


Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
saulot
Posté le: 28-10-2013 17:36  Mis à jour: 28-10-2013 17:36
Plume d'Or
Inscrit le: 23-06-2012
De:
Contributions: 445
 Re: The Cure
C'est une nouvelle intéressante même si je ne l'ai compris qu'à moitié à cause des passage en anglais.
arielleffe
Posté le: 30-10-2013 12:06  Mis à jour: 30-10-2013 12:06
Plume d'Or
Inscrit le: 06-08-2013
De: Le Havre
Contributions: 805
 Re: The Cure
Il faut faire comme quand on écoute une chanson en anglais, on ne comprend pas tout. J'ai traduit les passages dont j'avais besoin dans l'histoire, donc tu n'as rien loupé.

On peut se connecter sur les liens, pour lire l'histoire en musique, et lire les paroles en même temps. L'important est de se laisser porter par la chanson pour être dans l'ambiance.
Merci pour ton commentaire Saulot
Loriane
Posté le: 30-10-2013 16:27  Mis à jour: 30-10-2013 16:27
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: The Cure
C'est un texte à 90% en Anglais, il va donc dans les versions originales.
Merci
arielleffe
Posté le: 31-10-2013 15:26  Mis à jour: 31-10-2013 15:26
Plume d'Or
Inscrit le: 06-08-2013
De: Le Havre
Contributions: 805
 Re: The Cure
Ok Loriane, je le saurai la prochaine fois !
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
56 Personne(s) en ligne (23 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 56

Plus ...