J'ai dû tremper ma plume à l'encre de la nuit Pour griffer le papier et libérer mon âme Des espérances folles effilées à la lame Des battements d'un coeur enfin taire le bruit.
Le tic-tac de l'horloge, éternelle torture, Obsession de passion, obsédante souffrance, Un parfum entêtant, envoûtante fragrance Qui embrouillent l'esprit, amènent la rature.
Me libérer du poids qui charge ma conscience Délester les attentes, apprendre la patience: L'impossible mission, l'être en défoliation.
Je troque alors ma plume contre un revolver blanc: Mêler au noir des mots le carmin de mon sang Et n'entendre plus rien que la déflagration.
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