L’Amour, rien de plus mélancolique J’Avoue mon impuissance quand la rose fleurit Je m’incline devant une beauté qui menace mon esprit Rien de plus terrible mais en un seul regard je suis au paradis
J’ai peur qu’elle corrompt mon cœur Cette peur m’écœure car la rose est seule La promesse qu’elle sera ma moitié, ma sœur Cette promesse qui se terminera en échec et là je meurs
Elle m’éfraie, elle plait, se dégage dans mes yeux de la colère L’éclair de l’amour m’a frappé, sur son visage, l’eau des rosés de rivière Elle est belle comme un soleil souriant du midi dans les plaines Mais l’amour m’effraie car derrière la douce mer se cache une traitresse
Les sirènes, filles et dames murènes Que faire, esprit fier, mines rayonnantes comme des reines Frère, comprend que j’aime la rose mais j’ai peur de la cueillir Fière, elle continue d’asphyxier mon cœur avec l’eau de rose
Misère et plénitude envahissent mon esprit mélancolique Prière pour purifier mon âme qui ne cesse de souffrir
Elles me font pourrir, devant elles, je suis un martyr Sur le jardin de rose j’essaie de courir, fuir Elles me poursuivent avec leur fléchette rose en forme de cœur Que dois-je faire, fatigué, je préfère mourir.
Sentiment de souffrance infini malgré les efforts de regards Gentiment rose je te demande d’arrêter de séduire mon odorat Lentement je sens que le bonheur présent ne prévoit pas mes larmes Remplissant mon âme de gloire , rage, et malheureusement aussi de charme.
|