Un visage de feu j’ai vu J’aurai voulu le confisquer Et lui offrir la santé de l’amour Comme le sable couché Qui se laisse caresser au jour Par la vague en son flux, son reflux
Il était un visage pétillant D’où brillaient mille désirs Comme mésanges attendaient Sur son âme, instant de l’envol Mais comment présent, succomber Quand les graines de l’avenir N’avaient qu’un goût de mendiant
Un visage clair voulait rassurer Mon corps sorti de son bastion Comme une armée conquérante Qui monte au combat avec rage La flèche de ma passion enivrante N’a su transpercer sa juste raison Pour vaincre cet instant espéré
Son visage lumineux je l’ai conquis C’était un joli soir de mai, là la lune Nous a bercés dans son béat mystère Les étoiles nous n’avons su les compter Tant nos jeux amoureux furent sincères Les pulsions de nos cœurs au haut de leur dune Câlinaient notre bonheur et firent périr tout sursis ☼ƇƑ
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