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Nouvelles : Humugnis, Prologue et Chapitre 1
Publié par CapGing le 01-01-2014 14:20:00 ( 1153 lectures ) Articles du même auteur



Prologue


Au lointain, il l'aperçu. Cette étrange lueur, dont on lui avait tant parlé. Cette lueur qui effrayait tant de gens. Il sut que c'était le moment, le moment de savoir.
Une légère brise de vent lui caressa le corps qui avait déjà tellement souffert pour en arriver là, et fit vibrer son coutelas qui pendant à sa ceinture. Il regarda ses compagnons, étrangement silencieux derrière lui.
Il n'aurait put y arriver sans eux, sans leur soutiens, leur réconfort, leur tendresse mais aussi leurs conseils. Ils se sentaient simplement ému.
Il savait ce qu'ils pensaient, ils ne savaient plus vraiment où ils allaient tout en sachant que telle était leur destinée.
Brandissant leurs écus pour se protéger des rayons qui abîmaient leurs yeux laissés trop longtemps à la sombre lueur du tunnel, ils s’engagèrent vers la lumière.

Et là il vit, ce pourquoi il avait toujours vécu, ce pourquoi la flamme de son être brûler depuis sa tendre enfance. Il se sentait vivant, de plus en plus vivant à chaque pas.
Alors, suivit de Chiara et d'Ethan, il s'avança encore, et plongea dans l'Humugnis.



Chapitre 1 :


Le plafond mal structuré laissa passer quelques rayons du soleil et obligea Téophane à se réveiller. À en juger par la position du soleil, la matinée ne devait pas être très avancée.
Il resta allongé encore un peu, et lorsqu'il se sentit d'aplomb, se leva de son simple lit et se dirigea vers la cuisine.
Il chercha une miche de pain rassit, croqua dedans et grimaça. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu de bon petit déjeuné.
Il s'habilla rapidement puis sortit. Il n'y avait presque personne dans les rues, comme il fallait s'y attendre à cette heure matinale.
Téophane vivait dans un petit village, du nom de Tiloate, au bord de la rivière Tali. Il n'y avait pas énormément d'habitants, environ 500, mais ce n'était pas le plus petit village du pays et le jeune garçon s'en contentait.

Il vivait dans le pays de Patricunda, 1 des 2 pays de la terre d'Humucolo, la terre de culture, à l'Est de la terre d'Humuaurum, la terre de l'or. Le deuxième pays, plus grand mais, à son humble avis, moins bien organisé, au Nord, s'appelait Patriama.
Son pays vivait principalement de l'agriculture de ses champs, qu'ils échangeaient avec toutes sortent de viandes et de peaux venus du pays de Patricunda, ou bien avec de l'or, venue directement de la terre d'Humuaurum.
L'organisation du pays était maintenue par un roi, accompagné par, ce que l'on appelle, le conseil proxime. Chaque citoyen se regroupe une fois tous les 50 ans, à partir de sa 15ème année, pour élire 5 personnes, sur une liste de 20, qui constitueront le conseil proxime.
Ensuite, tous les 15 ans, ce conseil élit un nouveau roi. Chaque Pays à son propre monarque et son propre conseil.
La terre d'Humuaurum se trouve loin à l'Ouest, et contient quant à elle, qu'un seul pays, dirigeait par un seul roi, et à part pour le commerce, le contact entre les deux terres sont rares.

Téophane se dirigea vers le bâtiment central du village, une grosse maison en bois, où, chaque matin, une personne de Patriama venait donner des nouvelles dans chaque villages de Patricunda.
Il ouvra la grosse porte en bois du bâtiment, et y entra.
La salle principale était remplie à moitié. Un grand homme maigre, aux cheveux noirs aplatit sur sa trop petite tête, debout sur une estrade, parlait fort pour que tout le monde l'entende :

« Voilà ce qu'il en est. Je vous le dit, il est arrivé quelque chose. Je ne vous prends pas au tournant, ne vous étonnez pas si demain vous retrouvez vos champs brûlés, avec aucune nouvelle de Patriama, quand vous aurez que vos yeux pour pleurer !
- Vous exagérez, comme à chaque fois, cria Cléran le boucher du village, le mois dernier, on devez tous mourir dû un tremblement de terre !
- C'est vrai ça, s’exclama une vieille femme inconnue au long cheveux blanc tombant, pourtant, nous sommes toujours vivant à écouter vos âneries !
- Libre à vous de ne pas me croire. Je vous dit qu'il s'est passé quelque chose de grave, de très grave ! Voyons écoutez-moi ! Le roi Xielle n'a pas reçu d'or depuis 2 mois, et ne peux plus gérer son peuple, vous n'avez qu'à voir ce qui se passe là bas !
- Alors nous verrons ! Répliqua Cléran . Dans deux jours notre roi doit recevoir l'or d'Hummuaurum.
- Vous verrez, et vous ne viendrez pas vous plaindre !
Sur ce, l'homme sur l'estrade fusilla les villageois du regard et s'en alla.

Téophane alla rejoindre Ethan, son ami d'enfance, un grand costaud aux cheveux noirs, non loin de lui.
«  Salut Ethan, tu as tout entendu ? Je suis arrivé trop tard je n'ai entendu que la fin. Pourquoi s'est-il énervé comme ça ? 
- Parce qu’apparemment, le roi Xielle n'a pas reçu d'or depuis 2 mois, et que ça n'est jamais arrivé dans toute l'histoire. Soit la terre d'Humaurum ne veut plus faire commerce avec nous, soit il s'est passé quelque chose.
- Soit il raconte n'importe quoi.
- Je ne vois pas pourquoi il dirait ça, ça n'avancerait à rien pour lui.
- Oui je sais. Bref, nous verrons dans 2 jours ! Tu viens chez moi ? J'ai rien à faire de la journée, et Lara n'a pas besoin de moi pour les champs aujourd'hui.
- Non désolé ma mère a besoin de moi, on se retrouve ce soir !
- Comme tu veux. Grommela le jeune garçon.

Téophane était de bonne taille pour ses 17 ans, avec de cours cheveux châtain, un corps bien taillé dû à ses longues heures de travail aux champs.
Il vivait dans une petite maison avec sa tante, Lara, qui avait perdu son mari. Il n'avait ni mère, ni père. Sa mère avait succombé suite au chagrin qu'elle portait après la disparition de son mari.
En effet, très peu d'enfant avait encore leur géniteur pour s'occuper d'eux. Lors d'une expédition vers une terre inconnue, la moitié des Hommes de Patricunda étaient partit, pour chercher une terre dont quelques sages et fous parlaient. Seuls 10 étaient revenus, en racontant des choses peu probable, d'histoire de monstre et de petits hommes s’entre tuant, décimant ainsi la quasi totalité de leur expédition, sauf eux. Les malheureux n'avait plus rien voulu dire, et se cachaient maintenant depuis une dizaine d'année dans les montagnes à l'Est de Patriama, remplis de sapins et d'animaux qu'il ne vaut mieux pas côtoyer.

N'ayant rien à faire de sa journée, Téophane retourna chez lui, et s'occupa à chasser son ennuie. Pour une raison encore obscure pour lui, cette histoire avec la terre d'Hummaurum le rendait confus, il ne savait s'il fallait y croire, en rire ou même en pleurer. Était-ce vrai ? De toute façon, il le saurait bien dans les 2 jours qui suivront.
La terre d'Humucolo n'ayant que 2 saisons, l'automne et l'hiver, il ne travaillait que la moitié de l'année, soit 200 jours. 1
Ainsi il se reposa, et tâcha d'oublier son anxiété à l'approche de la vérité.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
couscous
Posté le: 02-01-2014 12:45  Mis à jour: 02-01-2014 12:45
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: Humugnis, Prologue et Chapitre 1
Tu démarres avec un peu de suspense pour tenir ton lecteur en haleine. Tu plantes le décor et quelques personnages. Toutefois, je suppose que cela se passe dans un pays imaginaire, un peu comme "Le Seigneur des Anneaux" ...

Mais il y certaines choses qui m'ont gênée à la lecture :

Les noms des régions se ressemblent et il est difficile de les retenir.
Il reste pas mal de fautes à corriger, notamment "il ouvra" qui n'existe pas (il ouvrit).

Bon courage pour la suite

Couscous
CapGing
Posté le: 12-01-2014 21:35  Mis à jour: 12-01-2014 21:35
Plume d'Argent
Inscrit le: 09-02-2013
De:
Contributions: 32
 Re: Humugnis, Prologue et Chapitre 1
Merci pour tes conseils dont je vais faire bon usage.

CapGing
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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