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Accueil >> xnews >> C'est un crime parfait - Poèmes - Textes
Poèmes : C'est un crime parfait
Publié par modepoete le 03-01-2014 18:30:00 ( 995 lectures ) Articles du même auteur



Au coin du noir d’une forêt
Là dans l’oubli une cabane
Posée comme une ile sur la mer
Qui attend le passage assuré
D’un robinson, épris d’’aventure
Elle l’attend depuis des ans
Viendra-t-il un jour voir cette veuve

Il allait d’un pas tranquille
Sur son chemin de méditation
C’était déjà l’hiver recouvert
De sa longue pelisse blanche
Qui laissait trainer de-ci delà
Quelques empreintes discrètes
De créatures inhospitalières

Il put apercevoir à son loin
Une fumée qui traçait présence
De la vielle prés de son âtre
Pour réchauffer les souvenirs
De son amour au présent disparu
Mais qui laissait sur son âme
Un goût de temps inachevé

Il arrivait bientôt près de la vie
La cabane était silencieuse
Il entendit là-bas les corbeaux
Ils croassaient pour demander
Une pitance qui se cachait
Pour éviter le froid glacial

La nuit voulait l’envelopper
Au fond de sa frayeur ténue
Alors ses yeux ont appelé
Au secours la gentillette lueur
Qui offrait sa tendresse
Sur une fenêtre présente
Elle languissait dans l’oubli
Que vienne charitable baiser
Sur sa vitre en pleurs
D’être aimée en ce détour

Fatigué de sa ballade
Dans ce monde incongru
Il avait frappé à la porte
De la bonne vielle veuve
Il avait attendu une réponse
Rien ne lui fut entendu
Alors la porte entrouverte
Il est entré pour se présenter
Seul un chat malingre
Lui joua un concerto
Pour l’apprivoiser

Il a appelé, appelé
Rien ne lui répondit
Alors est venu s’avancer et là
Surprise! La vielle dame
Une lettre dans la main
La lui tendait de son sourire
La tête penchée
Sur une table servile
Qui avait là, démissionnée
De ne plus participer aux agapes
De sa conviviale maîtresse

Intrigué, il est venu s’enquérir
Et précieusement a retiré
De sa main, la mendiante lettre
Il l’a prise intimidé et l’a lue
Elle lui disait en ces termes:

Excusez-moi vous qui me lirez
Mon sort est entre vos mains
Ne cherchez point un mobile
Pour ce crime qui ne fut euthanasie
La solitude m’a assassinée
De la haine engendrée
Par ceux qui vous oublie
C’est un crime parfait
De ce monde moderne
Il consomme la mort comme héritage
Monde qui tient la main de l’humanité
Cet assassin pour lequel je revendique
Que soit engagé intègre procès
Pour délivrer l’infaillible jugement
Inscrit à la porte des droits
Universels des humains
☼ƑƇ

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
lagouttedo
Posté le: 04-01-2014 12:21  Mis à jour: 04-01-2014 12:21
Accro
Inscrit le: 25-12-2013
De: Bretagne
Contributions: 180
 Re: C'est un crime parfait
Mais bien sûr!!! Alors à quand un jour par semaine sans viande, sans poisson, sans lait de vache et sans œufs dans les cantines scolaires?...! C'est une campagne de sensibilisation de l'Association Végétarienne de France, mais les gourmands ne veulent pas en entendre parler!!!...
saulot
Posté le: 05-01-2014 12:29  Mis à jour: 05-01-2014 12:29
Plume d'Or
Inscrit le: 23-06-2012
De:
Contributions: 445
 Re: C'est un crime parfait
C'est bien écrit mais j'ai un eu un peu de mal à comprendre la dernière strophe, si j'ai bien saisi la vieille dame se suicide.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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