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Poèmes : A Maître Jean de la Fontaine
Publié par modepoete le 06-01-2014 11:30:00 ( 899 lectures ) Articles du même auteur




Ô poète ! Toi qui n’es plus
Je me souviens d’une rencontre
Ensemble nous étions loin d’ici
Dans le vague de l’inconscient
D’un monde au parfum mystérieux
Ancré sur cette fine page blanche
Où tes mots m’offraient beauté
Et leurs rimes tissaient rêves
Sur un patchwork de vers croisés

Chaque soir j’ai eu à méditer
Sur tes poèmes doucereux
Quand l’amour s’éveillait
De ton cœur de jeunesse
Et je rentrais dans le lit
De ton intimité passée
Comme un loup affamé
Venu croquer le cœur
D’une poésie charnue

Il ne fut soir où je ne m’étendais
Sur la couette tempérée
De tous ces vers alignés
Qui me donnaient vertige
Il était : Je voulais être toi
Dans ce délice calligraphié
Quand ce dessert pour esprit
Dansait au grand fond
De ma méditation dévouée

J’avais désir de comprendre morale
De tes fables casuistiques
Qui engendrent sur mon cœur
Un grand respect d’admiration
Pour voir s’autoriser inspiration
Lorsqu’elle réconforte ma passion
A l’instant de mon impatience à te lire
Te relire et relire toujours et encore

Mes yeux ferment la dernière page
De ton anthologie princière
Je m’y suis nourri comme mendiant
Qui veut sortir de sa médiocrité
Alors oui j’ai bu, j’ai mangé
A la table de ta littérature

Excuse-moi poète je me suis
Oui ! Je me suis goinfré
Plus que de raison
Pour être sûr de ne pas perdre
Une miette de tes si beaux écrits
J’ai tenté d’entreprendre ta cuisine
Celle de ton terroir
Mais voilà il me manquait
Encore les ingrédients
De ta délicatesse
De ta justesse
De ta joliesse
De ton hardiesse
Qui fait d’un bon plat une merveille
Dont le goût est irréprochable

Mais j’apprendrais sans pour cela
Devenir un jour le maître
Mais ce serviteur qui marche
Avec la hampe de la poésie
Celle du troubadour vertueux
Qui pose ses mots en chemin

Délirante est la passion
Que tu m’as-tu tendue avec tes mots
Un jour de détresse avilissante
Ô Maitre Jean de la Fontaine
Je vous aime
D’un amour où la poésie
Est source de grande amitié
Que j’eus aimé être votre ami !
☼ƇƑ

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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