Dans le tonneau des Danaïdes Le temps s’écoule éperdument Emportant ma coquille vide Entre deux vins flotti-flottant
J’aime son petit goût de foudre… Quand je suis complètement soul Pensant sur son baril de poudre Sans fin sans fond son fût s’en fout
Méprisant ceux qui le divisent Le multiplient en l’outrageant L’assimilant dans des devises… Comme : « le temps c’est de l’argent »…
Ceux qui le scient qui le tronçonnent En ère en heure et en lambeaux Moi qui le paie de ma personne Le laid dure plus que le beau…
Qui le suppose être en osmose Avec la vie et le trépas C'est vrai ! M'a dit fraîche une rose Sans eux il n'existerait pas !
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