Moi du noble art l’affreux poète J’ai boxé tellement de motsQue vieux ringard las je m’inquiète De livrer le quatrain de tropMoi qui ai vécu dans les cordesLes coups de cloche avant que dong !La poussière âcre je ne morde Et ne me sauve ding ! le gong !Entendu des « à mort l’arbitre » !Qui me parvenaient de partout Quand j’ai reçu sonnet… Le titreDe champion des K.O debout Vu sur moi se jeter l’épongeHumide émue en me disant :Chéri ! Pour poétiser songe :Qu’il vaut mieux raccrocher tes gants !
Qu’il vaut mieux raccrocher tes gants !