Depuis que fluette, légère, Insignifiante elle est partie L'appartement s'est agrandi Je n'y réside plus j'y erre
Jamais du temps de sa présence Je n'aurais cru de bonne foi Qu'un jour je toucherai du doigt L’omniprésence d’une absence
La journée malgré la musique L'alcool et la résine à fond Du sol aux murs jusqu'au plafond Le vide règne désertique
Le soir quand mes pensées sont lestes Pour la sentir encore là Je dors avec son pyjama Parfois je ne mets que la veste...
Je me réveille mais personne ! Elle est partie ! Devenant fou Voulant l’entendre à l’autre bout Je me rue sur le téléphone
Depuis le fixe je m'appelle Sur le mobile où me répond L'espoir par la voix du démon Tais toi ! Peut-être que c’est elle…
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