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Accueil >> xnews >> Hécatombe - Poèmes - Textes
Poèmes : Hécatombe
Publié par estebanzia le 16-01-2014 22:33:08 ( 837 lectures ) Articles du même auteur



J’aimerai bien m’en aller de ce monde perdu
Et chercher au travers de galaxies perdues
Le sens de l’amour, le sens de toujours
Sans perdre ce bien précieux qui habite mes jours

Mais je devrais tout dire au monde
Et ce serait une hécatombe
Bien pire qu’une bombe
Alors je me cache dans l’ombre

J’aimerai bien voir refleurir ce paradis enfoui
Sous des tonnes de cris et de familles qui fuient
Et je les vois au loin, ces fourbes et ces malins
Qui ne savent pas qu’ici, la mort règne en refrain.

Et je me dois de dire au monde
Sans que vienne l’hécatombe
Que cachée sous ces bombes
Tous resurgiront de l’ombre

J’aimerai bien pouvoir y croire sans avoir le cafard
Mais les nouvelles sans arrêt rendent mon teint blafard
Alors je ne peut qu’espérer que le bonheur resurgira
De ces livres et cahiers où tu finira

Alors voilà, j’ai dit au monde
En évitant l’hécatombe
Que ceux qui fabriquent les bombes
Sont bien pire que l’ombre

J’aimerai bien m’en aller de ce monde perdu
Mais je serais lâche et faux et vous seriez déçus
Alors pour y survivre je me crée un visage
Sur lequel on distingue une larme comme un présage.

Alors voilà, je quitte ce monde
Pour moi ce fut une hécatombe
Couché sous une bombe
Ma vie s’est éteinte comme une ombre

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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