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Nouvelles : Le général
Publié par BBrun le 24-01-2014 17:10:00 ( 792 lectures ) Articles du même auteur



L'air frappait mon visage. J'avais du mal à voir les hommes en face de moi. Je ne sais pas s'ils ont vraiment envie d'être ici. Peut être qu'ils se demandent ce qu'il font là. Si c'est le cas alors ils sont comme moi. Je sens mon cœur battre la chamade, j'en ai presque mal aux côtes. Mais il n'est plus question de reculer. Il faut de battre. Je dégaine mon sabre et le brandit pour motiver mes hommes. Il faut que le général montre l'exemple. Mon cheval galope en direction de l'ennemi. Le point de contact est proche. Très proche. Très très proche. Ça y est, je me trouve à la portée de nos ennemis, ce qui veut dire que eux aussi sont à ma portée. Il n'est pas question de battre en retraite. Nous ne partirons pas comme des lâches pour nous battre un autre jour. Ce soir, je serai vainqueur ou je ne serai plus. C'est la guerre. Je transperce les soldats ennemis un à un. Mes hommes se battent avec tout leur courage, toute leur force, tout l'amour qu'ils ont pour leur patrie. Mais je les vois tomber tous, les uns après les autres. Beaucoup d'homme tombent. La bataille est vraiment dure. Il n'y aura que peu de survivants. Nous étions des milliers, eux aussi, nous ne sommes maintenant que quelques dizaines dans chaque camp. Des milliers de morts, tout ça parce qu'un prince voulait un bout de terre appartenant à un autre... Quel gâchis. Des vies humaines, des mariages, des familles, tout ça a été détruit pour un peu de boue. Je me sens coupable. Soudain, un ennemi transperça mon cheval de sa lame, ce qui me fit lâcher la mienne et me jeta à terre. Ça y est, c'est fini, je ne suis pas mort, mais le reflet du soleil dans le bout de l'épée ennemi au dessus de ma tête me dr que cela ne va pas durer. Je sens une larme couler sur ma joue. C'est fini. Ce soir je ne serai plus. Mais l'ennemi ne sera pas vainqueur. Le seul vainqueur de la guerre, c'est la Mort.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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