| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Elle avance ... - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Elle avance ...
Publié par Loriane le 10-02-2014 21:50:00 ( 1574 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes confirmés



En parlant d' Erasthostène, hommage, à la véritable humanité

Elle avance...

Cliquez pour afficher l


La haute silhouette fière avance le pas assuré,
Porte le front droit et calme dans la lumière.
Son corps en équilibre sur ses deux pieds dressée,
Sur la longue file, rayonnante va la première.
Maîtresse de ses passions, délicate pensée.
Son regard porte loin, ses deux yeux grands ouverts.
Son cerveau défie sans peine le savoir caché,
La belle intelligence s' assemble à l'univers.
Analyse, examine, les complexes secrets,
L'esprit sait les étoiles, les confins de la terre;
Initiée rayonne, guide et redonne, elle éclaire.
Porte haut sur sa tête l'entendement éveillé,
Créature de brillance élève de ses pères.
L'aura de son soleil les siens a réchauffé.
Marche debout sa sage connaissance pour bannière.
Sous son flambeau loue l'excellence de la beauté.
Créature flamboyante tournée vers tous ses frères.
Lanterne éblouissante, érudit qui tempère,
Défait nos humains démons, sage porte la paix,
Défriche, fait la route de l'humanité entière.

Et derrière suit l'infiniment longue file humaine ...
Derrière

Leurs pas dans ses pas, les silhouettes à l'arrière,
Avancent, peu nombreuses debout fortement courbées,
Disciples soumis imparfaits, leurs pas acquièrent,
La vigueur, l'ardeur de l' érudit avisé.
Reçoivent auprès du maître l'impulsion nécessaire.
Instruites dans la grâce par la raison élevée,
De la civilisation atteignent la lisière.
Flamboient sous le fanal de l'orient partagé.
Attentifs vigiles des richesses de la biosphère.
Ils sont sereins, et avides de tranquillité.
Prudents, et gardiens du rayonnement de nos pairs,
Tiennent les fils de demain, promesse félicité.
Ces belles âmes créent conçoivent des splendeurs légendaires,
Partagent la radieuse lanterne, acquis couronnés.

Et derrière suit l'infiniment file humaine ...
Derrière

Avance la multitude puis, vient une troupe arrière,
Les silhouettes à genoux, sur le sol pliées,
Avancent en désordre, et en conflits s'exaspèrent,
Les conseils des penseurs leur sont hostilités.
Sur eux la froide pénombre pèse de triste manière.
Le poids des ignorances a terni les clartés.
Éclats pauvres reflets devenus éphémères,
Les voici écrasés: règles et rigidités.
La connaissance est bannie, restent les affaires,
Ils avancent sans élan, sans quête, agenouillés,
Les yeux vers le ciel, mains jointes, les genoux en terre.
S' invalident dans des ignorances éhontées.
Défaits d'eux mêmes, de culture, éteints, en prière.
D'abord survivre en enfants de l'humanité.
Supplient pour leur salut l'absent céleste père.
Enfermés toujours, dans leurs esprits étriqués,
S'épuisent, se gavent, se mortifient d'une vie austère.

Et derrière suit l'infiniment longue file humaine ...
Derrière

Ils avancent poursuivis par un troupeau d'enfer.
Foule de silhouettes invisibles, au sol affalées.
Une multitude d'humains rampants, plus loin se terre,
Face dans la fange ils ruminent, menaçant danger.
Encore dans la dantesque nuit vivent dans la guerre.
Respirent le sang, la mort, l'ordure, la chair crevée.
Insensibles, leurs lames volent tuent, arrachent les viscères,
Apprentis humains, explosent sans encore marcher.
Exécutent leurs semblables, sur des désirs sommaires,
Prémices d'hommes à venir, en laideur enfermés.
Si peu sortis de l'oeuf, pourtant déjà sorcières,
Soumis à leurs hormones, vils sorciers enchaînés
Quand les dogmes et croyances, cris de haine qu'ils profèrent,
De l'évolution stoppent leur marche, d'êtres grossiers,
Portent des impulsions de bêtes qui souillent notre terre.

En longue file...
L'humanité avance, espère et délibère,
Sans doute un jour debout, ensemble tous vont marcher.

Lydia Maleville




Cliquez pour afficher l


Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Bacchus
Posté le: 10-02-2014 22:22  Mis à jour: 10-02-2014 22:23
Modérateur
Inscrit le: 03-05-2012
De: Corse
Contributions: 1186
 Re: Elle avance ...
La saga d'une humanité en marche, ce n'est pas une petite entreprise !
L'homme qui avance , malgré l'homme, ses tabous, ses croyances, ses haines , ses rancœurs, sa jalousie, sa cruauté; L'homme capable du meilleur, mais inexplicablement fasciné par le pire.
Parfois, un grand esprit naît, qui doit combattre, toujours, pour essayer de faire entrevoir une part de la vérité qu'il croit détenir .
Plus que de quitter cette terre, c'est la déception de partir en ignorant tout ce que l'homme saura un jour qui me chagrine.
Savoir..Cette faim jamais apaisée.

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Elle avance ... cuga 11-02-2014 16:00
    Re: Elle avance ... tagazou 12-02-2014 21:20
      Re: Elle avance ... Loriane 18-02-2014 16:27
 Re: Elle avance ... dominic913 18-07-2014 11:04

Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 18-02-2014 16:28  Mis à jour: 18-02-2014 16:28
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Elle avance ...
Merci pour vos passages.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
50 Personne(s) en ligne (19 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 50

Plus ...