La mort entre mes dents érodées par la bave Qui coule sous les coups du fouet de mes torts, Je dois mordre le mors car je dois être brave, Jusqu'à l'endroit prévu, où me guide le sort. J'ai perdu la fierté qui me faisait entorse Devant mes vieux amis, quand je bombais le torse, Et la mélancolie, comme le nœud coulant, Sur ma gorge à genoux, se serre en m'étranglant. Ö Dieu ! Odieux amour que l'amour insincère Qui se louant, se veut de semer la misère Dans le cœur, ce grelot qui grelotte de peur. Et comme el caballo qui tombe et soudain crève Encore plein de vie et couvert de sueur, Je m'écroule étonné, et je ne me relève.
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