Je m'engouffre, je me noie, non je me rattache a cette vision mystérieuse. Je vois cette lumière, non je vois trois ombres. Ainsi donc je ne vois que noirceur. Puis je me suis stoppée je l'ai observé, je suis tombée dans une folie une sorte de "Madness" suivie de "demencia». J’ai entrouvert de nouveau mes yeux qui ce sont aveuglés, de cet irréel réalité. Venez plonger vos âmes salis, impur, pleines de vices, dans ces doux halos tourmentés dans leurs mouvements fragiles et vertueux. Ils sont timides pour mieux en être surprenant. Que Rembrandt voit ceci il n'est pas trop tard pour l'émerveillement des Abymes nocturnes. Cette lumière, enfonce mon obscurité inconsciente. Néanmoins cette obscurité illumine mon cœur. Le vif contraste à l’orée d’une splendeur dionysiaque est insaisissable.. Cette lumière lunaire apaisante par sa vive violence, ravive l'écoulement de mon espoir de l’existence d’un autre monde dans les limbes oniriques. Cette passion, cette aura mystérieuse que revêtent ces formes silhouettes, me font douter des limites de mon monde acquis, dans ma réalité. Trois âmes se sont éparpillées au cœur de cette turpitude éclatante, illuminant, éclaircissante, flamboyante, obscurcissant. Mais un de ces esprits a laissé son corps s’étaler d’une éclatante splendeur rougeâtre, les feux d’une passion rallumées. Ou serait cet enfer qui déploie les âmes damnés sur cette eau indistincte. J’y suis, j’ai perdu tout perception du monde réel, la mélancolie fantastique s’est emparé de mon esprit. Je ne suis remplie que de cette image chimérique du « Christ marchant sur les eaux »