A force de passer au crible Ton ciel des mille et une nuits De ta luciole au feu sensible Me voici bel et bien épris
Je sais qu’aimer un satellite A sept ans ferait plus sérieux Mais comme je suis né presbyte C’est de loin que j’aime le mieux…
Et tant pis ! Si dans le céleste Tout là -haut tu ne brilles plus D’ici tu gardes de beaux restes Que lorgne mon œil ingénu
Hélas ! Vois-tu je n’ai pas d’ailes Et pour arriver à tes pieds Je ne possède que l’échelle De ma voiture de pompiers
J’aimerais tant être girafe Pour t’embrasser sur un talon Mais je crois venir des carafes Car maman m’appelle : Bouchon !
Pourtant malgré ma coqueluche Cette nuit dehors J’ai juré Devant ma Grande Ourse en peluche… De t’aimer pour l’éternité
Dommage ! Que de cette terre Tu sois lointaine à des milliers Et des millions d’années lumière Nous aurions pu nous marier…
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