Sonnez ! Flamboyantes trompettes De cuivre, d’or, d’argent chromé Retentissez ! Pour les poètes Qui n’ont aucune renommée…
Ces orphelins de la culture ! Qui n’ont plus pour louer leur nom Que la déchirante embouchure Du cor de chasse et du clairon
Ô ! Vous les trompettes d’Eole Les poètes sont vos instruments Redonnez-leur sans les paroles Un second souffle avec le vent…
Redonnez-leur le goût de vivre Retrouvez-leur gloire et honneur Et requinquez au son des cuivres La poésie dans sa splendeur
Résonnez ! Trompettes divines Pour Terpsichore ou Erato Entrebâillez votre sourdine ! Et bercez-les d’un vibrato !
|