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Poèmes confirmés : De la Femme
Publié par EXEM le 07-05-2014 17:11:44 ( 1118 lectures ) Articles du même auteur



La femme est un être dont il faut se méfier.
Je le dis au péril de me voir crucifier.
Je le dis parce que j'en ai fait l'expérience
Et qu'ainsi, je le dis sans remords de conscience.

En voici le fait.
Exemple parfait.

Par un soir de décembre, je parlais avec elle,
Elle, c'était Juliette, une âme pure et belle
Dont j'étais amoureux. Nous devisions ainsi,
Allongés sur le lit - ou je crois même assis.
On en vint à parler de mon ami intime,
Celui que, pour la rime, je nommerai Maxime.

Juliette me jurait qu'elle abhorrait cet homme
Qu'elle le trouvait laid et me disait en somme,
Que Dieu l'avait paré de mille et un défauts
Dont le moindre n'était celui d'être dévot.

Devant cette injustice, je pris donc la défense
De celui qui était un vieil ami d'enfance.
On en vint à crier. On en vint presqu'aux mains.
On se réconcilia. Mais dès le lendemain
Juliette m'ordonna sur un ton sans pitié
De renoncer sur l'heure à ma grande amitié.
Croyant plus à l'Amour qu'à l'autre passion,
Je sacrifiai l'ami, au cœur sans compassion.
Ma pauvre affaire, hélas, ne s'arrêta pas là.
Un vilain beau matin, Juliette s'en alla.

Je la revis encore une fois seulement.
Elle était accrochée au bras de son amant.
Et celui avec qui elle commit ce crime
Vous l'avez deviné, c'était l'ami Maxime.

Je pardonnai aux deux. Je les pris dans mes bras
Puisque dorénavant, ils partageaient leurs draps.
Mais au moment précis de prendre mon congé
Je posai la question qui m'avait tant rongé :
« Juliette, chère enfant, vous me voyez ravi
De voir qu'envers l'ami que vous m'avez ravi,
Vous ne nourrissez plus de sentiments contraires.
- Contraire ! cria-t-elle. Voulez-vous bien vous taire !
- Mais n'avez-vous pas dit combien vous l'abhorriez !?
- Comment l'aurais-je pu, puisque je l'adorais !? »

Ce n'est qu'avec le temps que j'appris la leçon
Que je veux enseigner de cette autre façon :
La Vérité, la femme, après l'avoir bien dite,
S'empresse, hélas toujours, de l'oublier bien vite.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Ermite
Posté le: 07-05-2014 19:34  Mis à jour: 07-05-2014 19:34
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: De la Femme
Bonjour EXEM ,
Ah ! Les femmes ! Je pense aussi à une citation relative au chevalier Roland, je crois :
" Gardes- moi de mes amis , je me garderai de mes ennemis " .
Amitiés .
emma
Posté le: 09-05-2014 17:15  Mis à jour: 09-05-2014 17:15
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: De la Femme
Les femmes, les femmes...
On m'excusera de penser que ledit Maxime n'est pas non plus un modèle de vertu...
En tout cas, l'honneur du sieur Exem-Roméo est sauf, puisqu'il a su se sacrifier pour sa Juliette !

Amitié !
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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