| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Il est déja bien tard, - Poèmes - Textes
Poèmes : Il est déja bien tard,
Publié par Ermite le 10-05-2014 08:40:00 ( 934 lectures ) Articles du même auteur



Elle a surgi de nulle part
D'un esprit né du brouillard
De quelque poète né sur le tard
Mais sans crier gare .

Il se fait tard
Ou peut-être est-il encore tôt
En cette ville sans fard
Mais c'est bien assez tôt

Pour ces fêtards
Pour ces soiffards
Ces couches-tard
Bouffeurs de lard .

Cela fait longtemps, une vie
Qu'il n'y a plus d'eau
Que de l'eau de vie
Coule à flots .

Nul ne sait depuis quand
L'eau s'est faite eau de vie .
Le temps, comme leurs ventre, s'est épaissi
Et dans son épaisseur, ses plis

On ne sait plus, ni pourquoi, ni quand
Leurs femmes sont parties
Pour un ailleurs, quelque part, les laissant
A leur lard, à leur eau de vie .

Il est déja bien tard
Et l'un préférera à l'eau de vie, la vie .
Il quittera cette ville de nulle part
Et pour le bras d'une femme, fondra .

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
33 Personne(s) en ligne (9 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 33

Plus ...