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Accueil >> xnews >> Je vois. - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Je vois.
Publié par Terra le 12-05-2014 00:34:29 ( 975 lectures ) Articles du même auteur



J'ai vu des centaines de ciels, tous magnifiques
Des milliers de couchers de Soleil
Et j'ai failli en perdre la tête, à en avoir le tournis

J'ai vu des lumières étincelantes, s'éteindre
En quelques centièmes de secondes
Puis revenir à la vie sous d'autres couleurs

J'ai vu des ombres en feu, perdre la raison
Sans jamais chercher à la retrouver
Et pourtant si calmes, si posées

J'ai vu et je vois.

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Auteur Commentaire en débat
maurizioB
Posté le: 12-05-2014 02:20  Mis à jour: 12-05-2014 02:20
Plume d'Argent
Inscrit le: 02-03-2014
De:
Contributions: 426
 Re: Je vois.
Bonjour, J'aime ce bel hommage
Nous voyons !!!
Loriane
Posté le: 13-05-2014 19:26  Mis à jour: 13-05-2014 19:26
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Je vois.
Nous revoici dans la galaxie avec les belles images de Terra.
Citation :

J'ai vu des lumières étincelantes, s'éteindre
En quelques centièmes de secondes
Puis revenir à la vie sous d'autres couleurs

La beauté et ses mutations.
Plaisir
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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