Tu caresses l'aile d'une ombre rétive, Et , là , sous cette frondaison exquise, Somnolent des paons indolents Dont l'or fin domine ces sages horizons.
Vibrant au hasard des vents sacrés Sourit ici une syllabe, Son style dicte d'instables oraisons: Plis anonymes de collines en gésine.
Mélodie Aladine, Le vibrato de ta mémoire Grave sur l'ardoise du soir La glissade de ton premier cri.
La vague, devinant l'espoir des lagunes, Apporte en ces lieux sa dot d'argile, Et la main du soleil façonne Un moule estival conservant une eau rare, Philtre nuptial où s'abreuvent De fragiles chrysopes, Passagers des âges disponibles.
25 et 27 Mai 2014
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