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Poèmes confirmés : Globo
Publié par EXEM le 07-06-2014 01:57:39 ( 1138 lectures ) Articles du même auteur



Oui, le monde n'est plus ! Il est globalisé.
Ecrasé, compacté, pourri, banalisé.
Pendant que nous dormions, ils ont volé le monde,
Et nous l'on remplacé par une boule ronde.

Grelot enveloppé dans du papier euro,
Afin de mieux le vendre au marché de la bourse.
Voyez ! Tous ces vautours qui déjà font la course,
Les sens remplis d'essence et la bouche de rots.

Grelot, sonne le Glas ! Tandis que l'on grelotte,
Car c'est à nous, bien sûr, de baisser la culotte,
Pour se faire creuser, en bas de notre dos.

Ils prospectent partout, tous ces grands et ces gros,
Et nous enfonceront, cherchant cette matière,
Leur sonde, jusqu'au fond, de nos petits derrières.

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Auteur Commentaire en débat
Kalimera
Posté le: 07-06-2014 11:28  Mis à jour: 07-06-2014 11:28
Semi pro
Inscrit le: 28-04-2014
De: Tokyo, Japon
Contributions: 116
 Re: Globo
Bonjour EXEM !
Hélas, ce que dit si bien ton poème n'est que trop vrai. Et à ton avis, "ils " qui est-ce ?
Il y a cependant une chose que personne ne pourra voler : c'est la poésie.
Amitié,

Kalimera
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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