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Essais : Tic-tac,tic-tac...
Publié par Marco le 24-06-2014 22:30:00 ( 1128 lectures ) Articles du même auteur



TIC-TAC, TIC-TAC…



Première partie :

Réflexion d'un déçu de la vie ;
Malgré tout, vous remarquerez de temps en temps un petit trait d'humour, une fois n'est pas coutume – de plus ça ne fait pas de mal !


Je me souviens de ces journées qui me laissaient croire à une vie trépidante et chatoyante, ces jours pleins de certitudes et de voluptés, si bons mais trop courts pour que je puisse jouir de leurs bienfaits. Le temps se dévoilait comme étant un ami perfide qui, aujourd'hui, poursuit son œuvre en me faisant vivre d'interminables journées, à me languir d'ennui.
Un coup trop court… un coup trop long…
C'est ainsi que le temps défile dans notre existence, il est sans concession ; il est détestable !

Le temps est comme ces maîtresses qui bougent bien les fesses sur nos phallus durcis et gorgés d'un plaisir intense, sans se préoccuper des peines et des larmes qu'elles laissent derrière elles ; après leurs passages obscènes.

Dans les meilleurs jours, nous nous disons :
"J'ai passé de beaux instants".
Ah ! Le passé vous gêne, soit ! Alors vous direz :
"Je passe du bon temps".
Et, si ça ne vous suffit pas vous ajoutez :
"Comme jamais".
C'est vrai ! Il faut en profiter car ce n'est pas si souvent !

Instants, moments, passé, présent, futur sont les pendants de ce temps qui nous pousse vers la sortie ; des introductions qui ont pour conclusion une fin inéluctable. Malgré cette horrible constatation, le temps reste et restera le point de référence de tous nos actes ; plaisirs et combats confondus. Il est le métronome de la vie… il est le jour et la nuit de notre vie !
Il façonne aussi en son temps notre personnage ; ride notre jeunesse, vole notre mémoire et fait resurgir dans nos pensées de vieillards les instants les plus douloureux que nous ayons vécus ; pour mieux nous faire comprendre, qu'il est toujours… là !
– plus présent que lui vous mourez ! –
Alors, comment apprécier les périodes qui se déroulent dans le présent, celles passées ou à venir, puisque depuis que le monde est monde le terme en est le point d'orgue ?
– ah, oui ! Périodes, durées, cycles et j'en passe se sont aussi acoquinés avec le temps –
Vous allez me dire que mon interrogation est inutile car la réponse je l'ai déjà donnée au début de ce texte, et plusieurs fois !
– Oh ! Je peux tout de même la réitérer, non mais ! C'est moi qui écris, non ! –
Donc, on ne peut pas aimer le temps car il aboutit à une fin inéluctable ; non pas la sienne mais la nôtre !



Deuxième partie :

Un petit regain de forme du dégoûté de la vie…
Toujours avec un peu d'humour ! Enfin, j'essaye…

Bon ! C'est bien joli tout ça mais il faut tout de même se bouger le cul !
De toute façon, on ne peut pas vivre autrement qu'avec ces différentes plages du temps – avec horaires ça fonctionne aussi – alors évitons de nous perdre en considérations à propos du cycle de notre vie. Arrêtons, sans cesse, de nous répandre en larmoiements (c'est mauvais pour les glandes lacrymales et pour la réputation) et faisons abstraction de cette fin inévitable ; qui nous déshydrate ; à cause des pleurs (ok, c'est un peu lourd !)

Alors, il est fondamental que ce genre de raisonnement (première partie), qui, vous en conviendrez, me paraît un peu puéril, ne soit que passager !
Mais, je vois là une autre explication plausible :
Il faut y voir, je pense, une angoisse héréditaire ! Oui, aujourd'hui tout est héréditaire ou psychologique – si, si, écoutez les médecins des blancs ! –
Ou à des réflexions erronées (bah ! oui, on dit beaucoup de conneries !).

Réagissons, soyons des hommes quoi ! Avec des c……. je sais, je sais, ce n'est pas facile, mais nous sommes sur la terre (bientôt dessous) pour assumer la prospérité, le développement et le bien-être de la race Humaine, qui nous incombe, alors battons-nous !

Hep ! Je vous vois sourire malicieusement.
Eh oui, parfois on est utile ! On fait plein de choses comme euuuhhh… enfin là, ça ne me vient pas à l'esprit mais on en fait ; Ce qu'il y a de sûr, c'est que l'on sait appliquer le principe de précaution (ah ! La politique c'est formidable ! Avec un rien, on devient incontournable).
Oui, oui, ça vient ! Je vous donne cet exemple de principe de précaution :
On a instauré un onzième commandement – ouais ! T'en reviens pas, hein ! Eh ! Maintenant que l'on se connaît bien je te tutoie, ok ! – et c'est celui qui est le plus aimé et le plus pratiqué : "Aimez-vous, adulez-vous et, si vous avez le temps, priez pour les autres."
Comme ça nous sommes prévenus !
En gros, ça veut dire : Tu te démerdes, mon pote !

Refermons ce long aparté, qui n'a absolument rien à voir avec le sujet initial et revenons-en au temps !
Non ! Tu en as marre ?
Si, si, je le sens bien ! On va voir, si j'ai autre chose en réserve dans le coin de ma tronche. Mazette ! Ce qui vient est excellent !


Troisième partie :

Eh oui, maintenant, je fais le malin ! Ou le crétin, à toi de voir…


Parlons de ce QUI EST PIRE QUE LE TEMPS !
Eh oui, c'est possible ! C'est le temps mort que l'on appelle, aussi, l'oubli !
Bah ! Si je te le dis ! Attends donc de le lire ce qui va suivre au lieu de secouer la tête (tu risques le KO, si ton cerveau touche les parois de ton crâne ; fais donc attention !).

L'oubli c'est une petite mort qui est hors du temps, tu n'existes plus !
Non ! Tu n'es pas mort, disons que tu es dans une autre dimension du temps.
Dans ces circonstances, ce n'est pas le temps qui se joue de toi ou qui t'a tué mais, ce sont les gens qui t'ont mis dans un rayon où personne ne va ; tu es vivant mais mort pour les autres.
Tu vois, en réfléchissant un petit peu on pourrait se dire que les gens sont pires que le temps.
Je m'explique : Le temps, lui, il est là, il fait son petit bonhomme de chemin sans se préoccuper de quoique ce soit ! Pas de conscience, pas de compassion, pas de cerveau, rien de tout ce merdier, il est là pour défiler et il a du chemin à se taper ; d'ailleurs je me demande s'il en verra le bout un jour ! Enfin….

Les gens (pas toi mais les autres ! c'est toujours comme ça, c'est les autres !) ont parfois décidé d'oublier une personne. Elle devient transparente, on ne lui adresse plus la parole, on ne sait plus qui elle est, où elle vit, ce qu'elle fait, on se demande même si elle est née. Et pour couronner le tout, il y a le salopard du coin qui se sent obligé de dire : "Pour moi y'a longtemps qu'il est mort, ce fumier !".
Tu as remarqué dans ce genre de sentence il y a toujours une insulte pour ponctuer l'aversion que l'on éprouve pour quelqu'un !
Mais le pire de tout, c'est d'apprendre qu'ils ne savent même plus ce qui s'est passé, et pourquoi ils ont banni cette personne. En fait ! C'est un héritage de l'arrière arrière-grand-père qui, déjà, lui, ne savait pas pourquoi on ne parlait plus à ce mec et à sa famille.
Oui ! En général, c'est souvent les membres d'une même famille qui font les frais d'une vieille histoire passée, histoire ayant évidemment terrifié toute la région ; aux dires de tous ces bons "chrétiens".
– ne serait-ce pas plutôt une histoire de fesses ? C'est souvent le cas ; une jeune fille dépucelée avant l'âge de raison par le "mauvais" garçon de la famille en question. Ou les parties de jambes en l'air de la Germaine, la femme de Monsieur le maire, avec ce même garçon –

De toutes façons, les gens sont tout simplement malintentionnés ; ils ont une conscience sclérosée, une raison d'abruti, un cerveau lobotomisé.
Ce sont des cons !
Voilà, et puis c'est tout !

Attention ! Ceci demande des années d'études acharnées pour être à ce niveau – aussi haut – dans les rangs de la connerie et de la méchanceté !
Ça se travaille tous les jours, pour certains c'est inné !
Ne me dis pas que tu crois que c'est de la faute à pas de chance, si ?
Ah ! Tu es trop bon ; ta bonté te perdra !

Quoique l'on ait pu faire, personne ne devrait être rejeté et ignoré de la sorte !
– il y a tant des gens qui se suicident pour échapper à l'oubli –
Tu vois ! C'est peut-être pire que d'être derrière des barreaux (quoiqu'en prison il y ait beaucoup trop de suicides, à mon goût !) enfin, toujours est-il que ces Hommes préfèrent mourir que d'être dans les abysses de l'oubli !

Que peut-on tirer de tout ceci, je te le demande ?
Eh bien, que le temps est un enfant de chœur rapport à l'être Humain !
Nous, nous réalisons le film de notre vie, mais nous sommes aussi responsables de la vie d'autrui, responsables de tous nos actes ; bons et mauvais.
Le temps, lui, n'est qu'un témoin, gênant, qui laisse apparaître au grand jour notre individualisme, notre cruauté, notre folie, mais aussi nos faiblesses, nos lacunes et notre lâcheté.
Et, c'est pour cela qu'il est détestable car il nous reflète la vérité sur notre nature – tout au long de notre passage ! –
C'est terminé ! Eh, oui ! Tout à une fin ! Mis à part le temps, bien sûr !
Je vais terminer, tout de même, en écrivant ceci :


Gardons à l'esprit que le respect de toutes vies nous est salutaire !
Une présence vous éloigne de la solitude et de l'oubli !
Au travers de notre prochain, il y a un peu de nous-même !


Trois petites phrases qui en disent long sur la conduite que nous devons adopter.


– je suis sûr que tu es d'accord avec moi ! –




Un mois d'hiver, d'une année triste
Un temps où l'amertume émerge.



Marco




Avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix
le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien !

Léo Ferré.

Eh, Léo, mon ami !
Tu ne devais pas te sentir très bien, lorsque tu as écrit cette chanson !
Je reconnais, là, cette lassitude !
Jamais loin ! Quand elle me tient pas la main !



Marco

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Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 25-06-2014 04:41  Mis à jour: 25-06-2014 04:41
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Tic-tac,tic-tac...
Voici un texte sur le temps, donc sur la mort, donc sur la connerie de la vie. On peut en rire. On peut en pleurer. C'est selon.
Moi, j'ai étudié le fond du texte et naturellement, on ne peut nier qu'il est philosophiquement vrai. Alors, deux choses : on rit ou on pleure. Dans les deux cas l'on meurt.
C'est triste de mourir. C'est encore plus effrayant que triste. Si au moins on savait où on va ! Alors on imagine et comme on est incapable d'imagination, on est coincé.
Pour en revenir au texte, il est bien écrit, et tente (Marco nous le dit et nous en avertit) de nous faire sourire sans garantie. Comme je ne souris jamais je n'ai pas pleuré, ce qui est un succès pour l'auteur.
Mais revenons au fond du texte. Quel qu'il soit, il m'oblige à poser la question fondamentale :" Pourquoi devons-nous infliger la vie à un être cher ?" Autrement dit quelle est donc la necessité de faire des enfants pour qu'ils se posent les mêmes questions existentielles et souffrent pareillement ? La réponse est simple : il y a des gens qui savent jouir de la vie sans se poser toutes ces questions à la con. Moi, je ne sais pas. Toi, Marco, il est evident que tu ne sais pas non plus. Mais, crois-moi, il y en a des tas.
Sur ce, je vais me doucher, et me coucher..
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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