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Nouvelles : Le septième ciel?
Publié par Athéna le 12-07-2014 09:21:45 ( 818 lectures ) Articles du même auteur



Qui n’a pas rêvé d’être au Ciel, au septième Ciel ?
Qui n’a pas rêvé d’évoluer dans ces cabines où tout semble feutré, où le moindre souhait peut se transformer en désir assouvi ?
Quel est l’homme….. qu’il se nomme, qui n’a pas imaginé être amoureusement effleuré par une diva de l’aviation ? Dites- le moi !

Quelle est la demoiselle qui n’a pas imaginé être regardée, admirée par des messieurs en quête de sensations fortes ? Allez mesdames ! Soyez franches, cela ne vous arrive pas si souvent !

Bref, le métier d’hôtesse de l’air, car c’en est un à part entière, a de tous temps fait fantasmer les messieurs, et rêver les demoiselles. Et pourtant…….


Notre demoiselle voyage en avion tous les étés, depuis son plus jeune âge.
Elle en a de la chance et elle le sait, elle a toujours observé avec admiration ces jolies poupées, maquillées avec soin, légèrement parfumées, le sourire en permanence accroché à leur visage
« Donnez-moi s’il vous plait, se dit-elle, le nom de l’école où l’on apprend à sourire comme elles, vite, quel est le nom du parfum qui les rend si belles, et leur rouge à lèvres, offert à tous les regards masculins, quel succès ! «
Elle veut tout connaître, tout savoir, chaque secret.

Comme chaque été l’avion de Mademoiselle se pose à l’Aéroport de Marseille, nous sommes en été, et elle passe ses vacances dans la maison de famille dans l’Est de la France elle y retrouvera les cousins avec qui elle commet, chaque été, quelques frasques, tout un programme……. qui devrait l'enchanter….. Eh bien non !
Comme elle semble morose ! Le regard est bien triste tout à coup, lorsque les hôtesses la saluent en souriant ; le rêve s’évapore, envolées les effluves de parfum qui embaumaient la cabine, enfuis les sourires renouvelés à l’égard de tous ces passagers, les va-et-vient incessants qui donnent le tournis, Mademoiselle est bien arrivée au terme de son voyage, et il va falloir se ressaisir et oublier cet intermède merveilleux.


Mademoiselle se promène avec ses cousines dans le parc de la maison de vacances, elle leur raconte sa formidable traversée, à elles qui ne semblent jamais sortir de leur univers, au demeurant accueillant, mais si dénué de petits moments de surprises !
Elle leur livre ses émois de toute jeune fille, son envie de regards complices entre jeunes gens et dames de l’air, elle leur avoue les jalouser pour leur succès auprès de la gent masculine. Les cousines ne semblent pas adhérer à ses états d’âme, elles ne savent pas….. Les pauvresses ! Elles ne connaissent pas ce doux plaisir d’avoir un regard masculin porté sur soi !

Elle ne désespère pas, peut-être, un jour….

L’été se termine doucement, les frasques sont moins nombreuses, Mademoiselle deviendrait-elle un peu plus sérieuse ? Ce n’est qu’illusion croyez-moi ! Au lieu d’être triste, Mademoiselle se sent émoustillée à l’idée d’une nouvelle traversée. Les bagages sont prêts, les adieux sont faits, il n’y a plus qu’à passer l’épreuve de la route pour atteindre le merveilleux, fantastique, adoré, aéroport de Marseille.

La famille au complet est installée mollement dans les canapés de la salle d’embarquement, leur visage semble bien triste ; c’est leur problème, pour sa part, elle se sent très excitée à l’idée d’une nouvelle traversée.

Bien souvent pendant les nuits d’été où le sommeil ne voulait pas l’accompagner, elle a pensé à ses « poupées », à leur succès , ces nuits blanches l’ont convaincue de les faire parler, dévoilez-vous mesdames et ne gardez pas cela pour vous ! Faites-en profiter vos congénères ! S’il y avait un secret pour intéresser les hommes, elle voulait à tout prix le connaître !

Qu’entend –elle ? Quel est ce doux bruit sorti des hauts parleurs poussiéreux ? Une douce voix annonce l’embarquement, les sourires vont pleuvoir, quelle chance !

Ce qui fut dit, fut fait ! Pendant le voyage, Mademoiselle profitera de quelques rares moments où les hôtesses sont libérées de leur pouvoir de séduction, pour les faire parler. Une interlocutrice préférée arborait une chevelure blonde, coiffée en chignon banane, une vraie merveille, quelle beauté ! Le parfum qui l’auréolait dégageait des effluves mêlés de fleurs et d’épices, elle avait su le doser, là aussi il doit y avoir des cours pour cela ! Elle me souriait tout en me vantant les mérites de son métier, et au bout de quelques minutes, lui dévoila enfin les multiples secrets qui font d’une hôtesse, une reine….de l’Air, de l’air seulement, pour le reste…..d’autres secrets ne lui ont pas été dévoilés à cette époque !.

Fière qu’elle était, elle retourna, sautillant quelque peu, à son siège, elle avait été exaucée, elle savait, elle pouvait…… mais…il fallait attendre, elle n’avait que 7 ans. ! Oui, vous avez raison, Mademoiselle est très précoce, elle n’est pas la seule !
Sa maman l’épiait et se demandait ce qui lui donnait un teint si rouge, il faisait bon, certes, mais, la rougeur était excessive ! Le vol touchait à sa fin et Alger montrait ses façades blanches. Tout ce que elle avait imaginé sur ces belles dames, était quelque peu erroné, non elles ne portaient pas toutes le même parfum il ne fallait pas déranger les sens de nos passagers, erreur ! Oui, il fallait mettre un rouge à lèvres qui attire l’œil, montrer de quel bois on se chauffe, en somme ! Oui, il faut toujours sourire, même si l’envie vous en manque parfois.

…
Etait-elle découragée ?

Son rêve s’est-il tout à coup éteint ?

Le mystère des ailes de fer avait-il frappé… ?….

Que deviendra t-elle…… ?

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Auteur Commentaire en débat
Ermite
Posté le: 12-07-2014 09:57  Mis à jour: 12-07-2014 09:57
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: Le septième ciel?
C'est chouette de voler
A ces grandes ailes, de rêver
Oiseau de toile,de bois, de fer
N'avoir pour tout souhait, que de "perdre terre" .
C'est peut-être aussi ce que fait le poète .
Belle lecture.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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