Ton cœur a toujours été près d'elle. Eh, hop ! Une étincelle, quel qu'en soit la cause, le cœur s'emballe et l'amour s'invite.
Mais… il y a une exception à la règle :
L'amour et la vie devant la Mort s'inclinent deux fois :
(1/ par respect*, 2 /pour signifier son abandon devant sa puissance).
*quand elle rode, l'amour croît et la vie gagne son galon de "grande importance".
Puis la Mort non satisfaite de son passage, enfante le Deuil, qui te fait tant de mal EXEM,la mort des vivants,.
Lydia, elle, n'avait- elle déjà pas renoncée dès lors qu'elle fût vêtue de noir.

EXEM, j'aime ton poème parce que, pendant sa lecture, j'ai ressenti ces tremblements que l'on a quand on sait qu'un froid, glacial, va prendre possession de tout ton être.
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Après ton commentaire élogieux, "Mort-né, je vais avoir du mal à atterrir, je vais prendre la grosse tête.
Non ! J'aurais dû dire, vais-je prendre la grosse tête ? EH, bien non ! Je ne suis qu'un petit être qui essaie, tant bien que mal, de faire parler l'encre de ses mots.
Je t'embrasse mon Ami !
Marco

Un autre de tes malheurs amoureux Exem !
Cette fois-ci, le mort fait ton bonheur, il y a ici un certain égoïsme de ton narrateur, non ? L'impatience de son amour, dommage que l'on ne puisse avoir la réponse de sa bien-aimée, savoir si elle l'aime en retour, ou non qui sait.
"De mon lointain exil, je me suis envolé", espérons qu'il ait des ailes ! Non, plus sérieusement, j'adore ce vers !
Et bien Exem, une fois de plus, tour de maitre dans ce sonnet !

Joli sonnet, mais sur la forme, il est vrai que l'alternance des rimes féminines et masculines est un sacré casse-tête, tu as probablement raison d'y renoncer. A moins d'être puriste.

Citation :
Et pourtant "Le noir te va si bien" ou Risky Marriage, excellente comédie de Saul O'Hara avec l'inestimable Maria Pacôme, je l'adore, film à voir.

Je ne suis pas du tout surprise qu'une Lydia puisse inspirer une telle passion.
Mais voici que cette pauvre Lydia à perdu son charme "d'être inaccessible" , la voici disponible et c'est là en général que le grand séducteur prend ses jambes à son cou et se sauve, aucune femme n'a autant d'attrait que la femme que l'on dispute à l'autre.
Merci

@Loriane,
Merci pour ton commentaire, comme toujours illustré de notes et liens intéressants. Au sujet des rimes (féminines/masculines) c'est sans doute la seule règle que je respecte. A part cela, comme tu dis, je ne m'embête pas. Mes vers sortent de terre comme ils sont nés. Pour la petite histoire,Lydia n'a jamais existé. Lydia n'est que le fantôme de ma souffrance en classe de Français au lycée.
Encore merci. C'était sympa. Bises.