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Poèmes confirmés : Je confirme sereinement
Publié par Bacchus le 15-08-2014 14:25:30 ( 1594 lectures ) Articles du même auteur



Bacchus, réveille-toi ! Il te faut écoper !
A agiter l'amer, on reçoit quelques lames.
Si je suis, à regret, source de vague à l'âme,
Tâchons d'y remédier. Je vais m'en occuper.

Je suis modérateur; je peux donc modérer !
J'ai vu, en d'autres lieux, bien des fàçons de faire:
Mais la sévérité n'étant pas mon affaire,
J'ai cru bon d'adapter un ton plus pondéré.

Lorsqu'on vient déposer, chacun à sa manière,
Un texte sur l'Orée, on est content de soi,
Mais on voudrait savoir s'il plait ou s'il déçoit
Et l'on attend, bien sur, de lire un commentaire.

Ce que je vois d'abord, en faisant ma lecture,
C'est le poète assis, seul, devant son papier,
Et qui cherche sa rime, et qui compte les pieds,
Mécontent de ses mots et faisant des ratures.

Seul aussi, dans mon coin, lorsque je le lirai,
J'apprécierai ou non, selon ce que j'en pense.
Chacun a son niveau; il n'y a pas d'offense
A juger qu'un écrit a plus ou moins d'attrait.

Mais ce qui me dérange et m'irrite la peau,
C'est que, par amitié, beau sentiment louable,
On puisse déclencher, pour un texte acceptable,
Des clameurs de ' hourra ! ', des volées de chapeaux !

L'afflux de compliments tue le côté sincère.
Un commentaire se doit aussi d'être critique,
Et chacun apportant un peu de son optique,
Le compliment ravit et la critique sert .

Si j'ai pu irriter quelques uns d'entre vous,
Je le comprendrais bien, mais rien ne vous empêche
De m'offrir un pétard et d'allumer la mèche
En donnant un avis. Alors ? qui se dévoue ?

Mais mon œil entrouvert tend à se refermer.
Salut, tous les amis; vous avez mon estime
Qu'importe la façon dont parfois je l'exprime :
Les mots veulent venir, alors je les admets

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Auteur Commentaire en débat
Titi
Posté le: 19-03-2019 11:24  Mis à jour: 19-03-2019 11:24
Administrateur
Inscrit le: 30-05-2013
De:
Contributions: 1622
 Re: Je confirme sereinement
Bacchus et la modération

Bacchus où que u sois, ton esprit règne encore,
Et tes modérations, ici-bas, on abhorre,
De ton poste la haut, je te sais observer
Ce monde qui s’enflamme, un semblant énervé.

Cette modération que tu prônais ici
N’est plus au gout du jour, les cœurs se sont durcis,
Et chacun de penser à son propre intérêt
Qu’il défend mordicus, chacun son pré carré !!!!

Le temps n’est pas si loin où l’on parlait d’amour,
Sur notre belle Orée, rimant avec humour,
Mais les rires se sont tus et les plumes sont sèches,
Cupidon de la prose a dû vendre ses flèches.

Si jamais en haut lieu, tu vois tous ceux qu’on hèle
Par de nombreux surnoms, ça dépend des chapelles,
Dis-leur, notre souffrance et notre désarroi,
Qu’il n’a servi à rien, celui mort sur la croix,

Dis leur, que notre terre est devenue la proie
De nantis sans scrupules, au bulbe bien étroit,
De dirigeants incultes, et d’humains égoïstes
Ne pensant qu’à leur gueule; ils en deviennent autistes.

Tu vois mon cher Bacchus, l’objet de ton poème
Nommé :’’ Modération’’, ici a fait carême.
Referme donc cet Å“il que tu as entrouvert,
Un corse sis en Eden, en sieste demeure expert !!!
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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