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Poèmes : Terre lointaine
Publié par Ermite le 06-10-2014 21:27:24 ( 936 lectures ) Articles du même auteur



Terre lointaine aux espérances incertaines qu'une foi ronge jusqu'à la moelle de
l'être. Pourquoi ne m'es-tu pas si étrangère?

Faut-il donc qu'il y ait toujours un lieu, un là, un là-bas, à ce qui violente la chair?

Mais la violence connait toutes les langues et n'a pas de frontière.

Peut importe la terre qui nous vit naître, nous partageons tous la même pesanteur.

Les mêmes os, le même sang nous arriment sur les rives du temps, et passent les orages.

Je me souviens des "singes de la sagesse":
L'un a les mains sur la bouche
Le deuxième sur les yeux
Le troisième sur les oreilles.

Faut-il suivre ce précepte, qui dit qu'ainsi, il ne nous arrivera rien?
Mais, pas très loin, sur une terre qu'on dit lointaine, c'est un peu de nous que l'on enterre.


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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Athéna
Posté le: 07-10-2014 08:09  Mis à jour: 07-10-2014 08:09
Plume d'Or
Inscrit le: 10-07-2014
De: vignes de la pettie fin
Contributions: 421
 Re: Terre lointaine
En effet
"Peu importe la terre.qui nous vit naître..."
Belle journée Ermite

Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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