C’est un pas bienveillant de l’été. Il n’accable pas les fleurs, il ridule les eaux, Dispose des ombres graciles.
C’est un jour à dire de l’amour.
Des mains adolescentes le disent posées sur des épaules. Le père est assis, le garçon lui Est debout derrière. Ses mains massent soigneusement, mais à vrai dire, Elles retiennent elles supplient. Elles disent l’amour, la peur.
Elles massent doucement les chairs taries Qui ne coulent plus sur ces épaules.
Dans un silence de val clair, Des mains adolescentes disent un mal d‘amour, Elles disent la peur de perdre.
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