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Accueil >> xnews >> La trace - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : La trace
Publié par mafalda le 19-10-2014 07:27:03 ( 985 lectures ) Articles du même auteur



Je laisse une trace
Pose une pierre sur l' édifice
Une fleur de lys, une oasis
Une dédicace à la terre, plutôt cocasse

Bon sang que ma tête est lasse

Je grimace et j' embrasse
Je jure en ma paroisse
Et lance la caillasse quand je me froisse

Mais que fait la police?

Je ratisse les abysses
J' aime l' hiver en son solstice
Je fais le caprice, je glisse et reglisse

C' est fou ce que j' aime mon fils

Je laisse une trace
Avec pertes et fracas
Sans tracas, avant le glas
Je ressasse me surpasse, j' enlace, me prélasse
Je m' agace

La mort m' aura, vorace
Oui d' accord, mais par contumace.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 21-10-2014 10:55  Mis à jour: 21-10-2014 10:55
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: La trace
Cette ambiance est superbe, délicatesse et poétique nostalgie.
J'ai beaucoup aimé et je t'ai mis en page d'accueil.
Très belle lecture
Merci
tchano
Posté le: 21-10-2014 20:13  Mis à jour: 21-10-2014 20:13
Plume d'Or
Inscrit le: 18-01-2012
De:
Contributions: 297
 Re: La trace
la dernière phrase me tire un grand sourire. Elle ne dénoterait pas dans "le testament" de Brassens.
Continue de creuser ta trace ici, pour notre plaisir.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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