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Poèmes confirmés : L'amitié
Publié par Anonymes le 01-02-2015 21:30:00 ( 833 lectures ) Articles du même auteur



Tant de choses ont été dites sur l’amitié,
Est-il encore utile d’y être initié?
D’en faire son éloge avec parcimonie,
Je vais vous le proposer sans cérémonie.

J’ai connu quelques amitiés par intérêt,
De celles, bien sûr, qui ressuscitent sans arrêt,
Lorsque de vous un si bel ami a besoin,
Puis, la chose faite, vous laisse dans le coin.

J’ai connu l’amitié guidée par le plaisir,
J’y ai connu tant de ciels lumineux et clairs,
J’y ai été traversé d’émotions éclairs,
Mais, l’intérêt passé, il fallut en sortir.

J’ai connu l’amitié sincère et véritable,
Qui, des désaccords, en tous lieux, n’est pas comptable,
Qui brille en votre cœur, si inconditionnelle,
Et enfante une relation vraiment fraternelle.

Mes ami(e)s, je les aime et je les apprécie,
Je les admire aussi, sans le souffle d’une ombre.
Ils en font tout autant. Je les en remercie.
Notre amour, notre amitié sont les veines du même marbre.

Je peux être triste avec eux quand ils le sont,
Me réjouir de leurs succès nombreux, sans façon.
J’ai besoin de les voir une fois, deux fois par an,
Bien davantage, dans les doux transports du temps, tout autant.

J’ai livré bien des confidences à mes ami(e)s,
Sans crainte qu’ils ne trahissent cette confiance.
Auprès d’eux, les jours heureux se sont affermis,
Qui nous lient en une continuelle alliance.

Aimer d’amour une amie est pure folie.
Une vraie amitié vaut mieux qu’un amour léger.
Dans la relation amante, l’amitié s’oublie,
Alors qu’un ami, jamais, ne pourra changer.

Mais il m’est aussi arrivé de me tromper,
Car des soi-disant amis se sont éloignés,
Alors que des agressions étaient dirigées,
Contre moi, dont ils voulaient vite s’échapper.

J’ai vu partir des amis par l’ordre du ciel,
Qui laissent en mon âme des émotions cruelles,
Que seuls les souvenirs vifs de notre amitié
Ne peuvent réellement ôter qu’à moitié.

J’ai vu poindre des amitiés ambitionnées,
Dont le cours fut brisé par la grande faucheuse.
Le savaient-ils que je la voulais couronnée
Des mille feux d’une relation affectueuse?
De combien de douleurs ma peine fut suivie,
Désarmé devant leur perte fatale de vie.

Ton saint nom ne nous conduit jamais à l’ennui.
Tu demeureras toujours dans le cœur du sage,
Nous offrant à l’envie des bonheurs en partage.
Il faut être digne de ton nom, en ami.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Ermite
Posté le: 02-02-2015 09:18  Mis à jour: 02-02-2015 09:18
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: L'amitié
De belles déclinaisons de l'amitié.
Avons-nous vraiment beaucoup d'amis ?
Sur les doigts d'une main peut-être.
Au plaisir , toujours présent de te lire à nouveau.
Louis.
sb1poesie
Posté le: 02-02-2015 19:02  Mis à jour: 02-02-2015 19:02
Accro
Inscrit le: 14-11-2013
De:
Contributions: 207
 Re: L'amitié
Belle description de l'amitié.
Au plaisir de te relire.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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