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Nouvelles : A vouloir atteindre l’inaccessible…(Une autre version)
Publié par sb1poesie le 08-02-2015 10:36:54 ( 898 lectures ) Articles du même auteur



A vouloir atteindre l’inaccessible…(Une autre version)


Catherine Duro de son vrai nom Dupont était mariée à Pascal Duro, un homme modeste, plombier de profession. Tous deux avaient quatre enfants, deux filles et deux garçons. L’ainée Marie avait 20 ans, puis Nathalie 16 et les deux derniers Luca et Marc 10 et 8 ans.
Pascal gagnait un petit salaire, Catherine avait bien essayé de chercher du travail mais elle n’avait rien trouvé.
Cette femme aimait le luxe et le confort et ne s’imaginait pas avoir une vie si misérable.
Un jour, pendant le diner, elle était en train de discuter avec son mari et n’arrêtait pas de se plaindre à propos de sa condition de vie inacceptable, quand sa fille Nathalie excédée lui dit : « si tu n’es pas contente, tu n’as qu’à braquer une banque ! ».La mère lui ordonna de se taire, puis marqua un temps d’arrêt. Les jours qui suivirent, elle ne cessa de penser à ce que lui avait dit sa fille et finit par se dire que finalement, ce n’était pas une si mauvaise idée, bien que toute seule elle ne puisse faire une telle chose. C’est alors qu’elle pensa à ses trois frères en se disant que ces derniers lui seraient bien utiles, elle décida de les inviter à dîner le soir même.
Pendant le repas, elle essaya de trouver le moyen de leur parler de son projet, puis commence par dire à son frère Romain « Ah, te souviens-tu, quand on était enfants ? On jouait avec notre voisin Bernard, ce petit bourgeois gâté, qui avait de beaux vêtements, et de belles chaussures toutes neuves, et qui vivait dans une grande et belle villa, tu me disais même des fois, que tu rêvais d’avoir une vie comme la sienne » Il lui répondit : « Oui, je me souviens comme hier. » Et les autres frères Gabriel et Silvain se regardèrent et l’un dit à l’autre : « tu te souviens de la voiture du père de Bernard qui était si grande et belle !»Catherine saute sur l’occasion pour leur dire « Vous rêvez d’en avoir une comme ça, n’est ce pas ? ». Après deux heures de discutions elle arriva enfin à les convaincre. Son époux traça avec ses beaux frères un plan pour commettre le délit.
Les jours qui suivirent, elle alla de temps en temps à la banque, et remarqua que la plus part des employés étaient des femmes, un point positif selon elle, et aussi que l’heure où il y a peu de monde est entre trois et quatre heure. Elle rentre chez elle et dit à son mari : « je pense qu’on pourra faire notre Holdup vers trois heure, c’est l’heure où les employés commencent à fatiguer et baissent un peu leurs vigilances de plus y a pas beaucoup de monde à cette heure là. » Après réflexion son mari lui dit « c’est parfait. » Puis pense à quelque chose puis lui dit « mais il nous faut une voiture. Où est-ce qu’on peut se procurer une ? » C’est alors qu’elle pensa à son voisin Christian Foucaud qui avait plus de quarante ans et était célibataire, pas d’enfants, qui vivait seule dans son appartement et qui possédait une bonne voiture mais qu’il ne s’en servait pas très souvent et lui dit « tu n’a qu’a voler celle de notre voisin Christian, c’est une bonne voiture ,on peut être sûr qu’elle nous lâchera pas en cas de poursuite, de plus il ne s’en sert presque jamais, et même si la police le soupçonne et le met en prison, qu’il vive à la maison où derrière les barreaux c’est la même chose, de tout de façon personne ne va penser à lui parce qu’il n’a pas de famille. » Il lui répond « tu a raison, je le ferai ce soir. » Alors elle prévient ses frères par téléphone. Le soir même, il attend que la nuit tombe et que les gens rentrent chez eux, il prend la voiture de son voisin. Le jour d’après il acheta avec ses trois beaux frères quatre armes.
Une semaine plus tard ils passèrent à l’acte et ils se sont pris de la manière suivante :
Catherine resta dans la voiture et les trois frères et le mari enfilèrent les cagoules et entrent dans la banque précipitamment. Ils sortent tous les quatre leurs armes et Pascal pointe la sienne sur les employés et il dit « les mains en l’aire c’est un Holdup ! »Les trois frères donnent leurs sacs à l’une des employés et l’uns deux lui ordonne de les remplir. Après seulement quelques minutes, ils sont sortis en courant et se sont enfuis en voiture, avant que les policiers arrivent, le braquage fut un succès.
Contents de ne pas être pris, ils décidèrent de recommencer plusieurs fois, et à chaque fois amassèrent plus d’argent et le dépensant en voiture et en superbes maisons. Bref leur vie ressemblait à un rêve éveillé.
Jusqu’au jour où un de leurs braquages dérailla, l’un des frères mit beaucoup de temps pour sortir de la banque et après une course poursuite, le frein de leur voiture lâcha, n’ayant pas le contrôle sur cette dernière, elle sortit de la route et percuta un arbre. Ils s’en sortirent miraculeusement indemnes. La police les arrêta.
La justice les a hier condamnés à la prison à perpétuité. Catherine ne pouvant supporter cette situation mit fin à ses jours en cellule. Marie trouva du travail et s’occupa seule de ses deux frères et sa sœur.

S.B

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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