La tendre Vénus regarde au loin les fenêtres ouvertes.
Tout chargé des senteurs de l'automne,
L'air caresse le parc.
Un frisson passe sur les robes,
Un jour de grand soleil,de baisers et de larmes.
D'un pas lent meurtri par le vent indolent,
Nous allons où grelottent les arbres.
Nectar,muses,quelques jours encore,
Les âmes désespérées oscillent sous les voûtes.
J'abandonne aux poètes
Les temples et les dieux
Et les chants d'Apollon,
A moi l'indifférence.