| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> Tirer le rideau ou tirer sa révérence - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Tirer le rideau ou tirer sa révérence
Publié par Istenozot le 18-02-2015 15:50:00 ( 770 lectures ) Articles du même auteur



Réponse au défi proposé par Arielleffe le 20 décembre 2014 :

Les rideaux des maintes pièces de mon enfance
Qu’il fallait tirer chaque soir avec constance,
Je préférais toujours tirer ma révérence,
Tant ils s’imposaient à moi avec arrogance.

Les rideaux des exhibitions de ma jeunesse,
Ceux là, j’aurais tant aimé les tirer moi-même,
Que pour le public leur clôture soit un drame.
Etre l’artiste que l’on applaudit sans cesse.

Les rideaux de mes premiers émois amoureux
Que je désirais soulever avec désir,
Qui laisseraient l’être espéré, aimé, heureux,
Alors que le seul espoir en levait les coins.

Le rideau de ma vie aux mille et un besoins,
Celui-là, je ne veux pas le voir déguerpir,
J’ai tant à tirer de la vie, toujours, encore !
Prends ton temps cher rideau, reste dans mon décor !
Et profite des fruits savoureux de la vigne.
Surtout ne me guette pas, je te ferai signe.

Comme l’écrit Montaigne, je veux vivre à-propos,
Sans devoir sûrement tirer aucun rideau,
Et croyez vous qu’ainsi je peux être dispos,
A conduire ma vie sans l’ombre d’un rideau.
Oui ! car ils ne sont pas pour moi de durs fardeaux.

Allons cessons cette hantise des rideaux,
Je vous tire mon amicale révérence,
Et je m’en retourne au rideau de mon enfance,
Afin d’en être éternellement le serdeau.

Jacques Hosotte

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
65 Personne(s) en ligne (20 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 65

Plus ...