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Poèmes confirmés : Ma nouvelle vie
Publié par Istenozot le 18-02-2015 15:59:18 ( 1020 lectures ) Articles du même auteur



Ce poème est une réponse au défi lancé par Sb1 poésie en date du 7 février :

http://www.loree-des-reves.com/module ... hp?topic_id=3246&forum=21


Adieu, je veux quitter ce pays sans âme,
Où les débats sont régis par l’amalgame,
Où règne vraiment le monde des apparences,
Se vautrant réellement dans l’inconsistance.
La sagesse humaine y est guidée par le sort
Que la raison laisse aller sans beaucoup d’efforts.

Je veux refaire ma vie dans un autre ailleurs,
Sur une terre où l’on espère sans succès,
Où l’on découvre sans crainte, en spectateur,
Les beautés de la nature dans tous ses excès.
Je veux les savourer toutes avec envie
Et me dire : Ah mon Dieu, quelle belle vie!

Où vais-je donc aller pour combler mon bonheur?
Je choisis sans l’ombre d’un doute l’Italie,
Contrée divine où les oliviers, les figuiers
Nous libèrent de tous nos péchés, nos folies,
Pour porter la colombe du beau en notre cœur.
Je veux vivre les ciels féériques, enchantés,
Les voir éclairer mon esprit avec clarté.
Toutes les villes, je veux pouvoir les apprécier :
Florence, Sienne, Pise, Rome, Syracuse.
De leur oubli, je ne veux pas que l’on m’accuse,
Elles sont un grand mystère, un grand soupir à Dieu,
Qui occupent mes tendres pensées en tout lieu.
Je veux pouvoir me baigner dans le lac d’Orta
Et, en ce paradis, y vivre la fiesta.
Mais si mon cœur y est pour partie demeuré,
Il ne peut malheureusement pas y rester,
Alger la belle, la ville de ma naissance,
Appelle tant mes désirs avec insistance.

Ma douce aimée, la ville où je suis née,
Où bien des événements m’ont tant chagriné,
J’aimerais te voir et te revoir, y vivre aussi,
Me libérer dans tes rues de tous mes soucis.
Je veux que ton azur soit sur moi incliné,
Toi qui encense notre Méditerrannée.
Je veux parcourir le beau jardin du Hamma,
Y ouïr la voix intime de l’eau, dans le soir,
Et y découvrir de nouveaux panoramas.
Sur ta colline, tu te laisses apercevoir,
Si blanche, éclatante, en chacune de tes rues,
Où les divers passants chantent des coxigrues,
Palabres intenses d’inepties, de rêve, de raison
Dont de grands chanteurs ont fait de belles chansons :
« Ah quelles sont jolies les filles de mon pays »,
Qui nous invitent à clamer des oaristys.
Mais ce temps n’est plus, du cœur il a disparu,
En une autre belle terre il est apparu.

Languedoc, je t’ai découvert avec ma femme,
Qui de cette terre, telle Aphrodite, est née.
Tu es, tu demeures en moi un songe d’été
Qui m’a fait passer par de bien nombreux programmes,
Aux couleurs, aux intensités si variées.
L’été, l’air embrase de mille feux la plaine,
Et pousse la nature au repos sans haleine.
Le divin soleil nous fait tant désirer l’ombre,
Nous incitant à une vie freinée sans encombre.
La mer qui te borde me ramène à l’enfance,
Source inépuisable de joies en abondance.
J’aime voir les taureaux sur cette terre sacrée,
Figures si altières et monarques consacrés,
Allant et venant dans la garigue apaisante.
Ici et là reposent des vignes en croissance,
Témoignages fossiles de l’activité
De mes chers aïeux vivant de l’autre côté.

Je vous aime terres si proches et si lointaines,
Aux accents mélodieux, aux harmonies humaines.
Vous êtes dans mon cœur mais une ville m’appelle.
Dijon, je suis bonnement injuste avec toi,
Je ne fais que te citer en fin de poème,
Alors que tu as tant et tant semé en moi :
Des espoirs, des émois, des succès, des problèmes,
Qui m’ont fait grandir au milieu de tes façades,
De tes monuments fascinants de toute époque.
Des élans de la beauté, ils sont les ménades.
Vous avez conquis mon âme sans équivoque.
Tu es le lieu de ma « cathédrale enchantée ».
En son sein, la musique m’a pris, m’a conquis.
Toi et la musique, vous êtes mes deux appuis.
Dans le silence, y compris, ton seul nom résonne,
Fait monter en moi le bien être qu’il façonne.

Et je veux bien accepter et vivre ce sort,
Et passer ma vie à faire de nombreux efforts,
Pour vivre dans mon pays parfois agaçant,
Mais aux habitants le plus souvent attachants.

Ami lecteur, la morale de ce poème,
SI vous ne savez pas où vous voulez aller,
Et je vous dis cela sans vous lancer l’anathème,
Vous avez toutes chances d’arriver ailleurs.
Alors, évitez vous n’importe quel ailleurs,
Vivez sur les terres des parents aimés,
Dans votre présent, dans sa vive réalité,
Le tout accompagnés de bonnes bouteilles.
Et que de mon chauvinisme, Kjiji me pardonne,
Les bonnes bouteilles seront bien sûr de Bourgogne.
Vous serez ici et ailleurs. Quelle merveille !

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Athéna
Posté le: 19-02-2015 08:00  Mis à jour: 19-02-2015 08:00
Plume d'Or
Inscrit le: 10-07-2014
De: vignes de la pettie fin
Contributions: 421
 Re: Ma nouvelle vie
Je veux aller dans ce pays où se trouve le coeur et l'amitié...
Je veux aller dans ce pays où les yeux s'émerveillent, où le sourire me répond...
Là où je suis les yeux s'illuminent et les éclats de rire explosent....
Mais je suis sûre qu'ils sont aussi ailleurs....
Suis je une enfant?
Alors tant mieux, c'est chouette!

Merci...
Istenozot
Posté le: 27-02-2015 20:13  Mis à jour: 27-02-2015 20:13
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Ma nouvelle vie
Chère Athéna,

Ici et ailleurs, en deça et dans l'au delà!
Le bonheur est ici et ailleurs certes, mais il commence autour de soi.
Et en famille, il peut être dans l'ici et l'ailleurs, dans la réalité et les mystères.

Merci pour ton commentaire.
Tout est chouette, n'est-ce pas!

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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