Amour tu ressembles à la flèche qui cible
de sa pointe mortelle,
Toi de ta fantaisie,
Les deux à la grandeur fatale.

Qui envahissent le cœur
et ne se sépareront point.
Dans la souffrance tu me conduis au loin
Quand la mort persiste.

Et si je voyais par quel plaisir je me meurs,
Ton poison inondant mon cœur torturé.
Bonheur qui se fond dans l’azur,
comme un nuage dans le ciel.

Mourant soulagé, pour un crime d’abondance,
Couronne souveraine, par richesse cruelle.
Je meurs combler, dans le vaste espoir,
antagonique amour, ni trahison, ni péché.

Si avec trop d’amour un crime est pardonné.
Quand ton poison s’évapore
Le mal est prêt à accomplir son droit,
Montrant la douleur de son doigt.


Lâchant la flèche empoisonnée
Qui se plante dans le cœur maladroit.
Les rêves deviennent cauchemars
Dansant comme la mort devant sa proie.

L’âme de cristal ternie comme une étoile qui se meurt
Abandonnant l’atmosphère,
Berceau de la joie.
Touchée par la flèche empoisonnée.

Et toi éphémère amour
Papillon dans les airs
Au dessus des fleurs
Qui se renouvellent à l’éternelle.

Tu peux sembler à l’amour
Juste un instant dans la vie brève.
Inondant le cœur de ton venin paresseux.
Accordant un court instant de plaisirs abondants.



Zoran Savic