Le vieil amant déclame les maîtresses d'antan, quand les mots pour ces dames volaient au firmament.
Il cherche sa superbe dans ses vers usités, ne reste de ces verbes que le mode au passé.
Il croit dans le miroir retrouver ses matins, le reflet de ses soirs lui renvoie son déclin.
Sur sa peau de chagrin imprimées pour la vie, ses histoires en dessins s'estompent dans ses nuits.
Dans ses mains orphelines des caresses d'avant, quelques larmes chagrines referment son roman.
Le vieil amant se meurt de ne plus s'enflammer pour ces bouquets de fleurs qu'il aimait butiner.
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