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Poèmes confirmés
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Le dernier regard du vieillard....
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Publié par
Titi
le
18-04-2015 08:20:00
(
1106
lectures
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Jugement ultime
Son regard était creux, vidé de sa lumière,
Il regardait la vie, maisi ne le voyait guère,
Elle s’en était allée, un jour de temps mauvais
Ou la parque, insolente, avait pris son aimée.
Ce choix de la camarde, injuste sycophante,
Qui se pose en vainqueur de la vie, triomphante,
Jamais ne s’en remis, le jugeant arbitraire,
Le bon vouloir des Dieux, il n’en avait que faire.
Quel péché avait donc perpétré cette sainte,
Cette épouse dévouée dont jamais nulle plainte,
Faisan fi des morsures que le destin dispense,
Le calme ne troublât : maintien de circonstance…….!
Elle était une femme, une mère au cœur doux
Dés lors, point d’état d’âme, les enfants, son époux
Demeuraient sa passion,….. et son obligation,
L’homme en ce temps là , seul, faisait protestation….
Mais de tous les mentors, le temps est le plus sage,
Qui use des années pour faire apprentissage
De sentiments profonds, d’avisés jugements,
Nonobstant les erreurs et tous les manquements.
Dés lors, quand son élue fut rappelée aux cieux
Malgré sa grande peine il resta silencieux,
Ce jour l’inconvenance n’était pas mise,
Que ses larmes, sans cri, ce jour étaient admises.
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| Auteur |
Commentaire en débat |
| EXEM |
Posté le: 18-04-2015 18:15 Mis à jour: 18-04-2015 18:15 |
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
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 Re: Le dernier regard du vieillard.... Mais de tous les mentors, le temps est le plus sage,
Qui use des années pour faire apprentissage
De sentiments profonds, d’avisés jugements,
Nonobstant les erreurs et tous les manquements.
Une strophe de poésie que je suis heuruex de ne pas avoir manquée.!
KJ, ton poème a le classicisme de Corneille et le lyrisme de Hugo avec une touche moyennâgeuse.. Mets-toi ça sous le menton et accepte! C'est vrai.
Enfin, là où tu as fait fort, c'est dans la dernière strophe.
Dés lors, quand son élue fut rappelée aux cieux
Malgré sa grande peine il resta silencieux,
Ce jour l’inconvenance n’était pas mise,
Que ses larmes, sans cri, ce jour étaient admises.
On ne souffre sur terre qu'à travers ceux qui nous ont quitté. La vraie mort, c'est celle de l'être que l'on aimé.
Ah! Kj ! Si tu n'existais pas, je ne pourrais pas t'inventer!.
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| Istenozot |
Posté le: 18-04-2015 19:21 Mis à jour: 18-04-2015 19:21 |
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
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Re: Le dernier regard du vieillard.... Cher Kjtiti,
Il est difficile de s'exprimer après Exem qui dit des mots que je ressens.
J'ai relu cinq fois ton poème. Ne me demande pas pouquoi; je ne le sais pas.
Ce que je peux juste te dire c'est à chaque fois, le souvenir du départ de quelques êtres chers m'ont traversé l'esprit. Des femmes bien sûr!
Je retiens particulièrement de ton poème l'expression du silence et de la dignité dans la souffrance, mais aussi la liberté de pleurer.
Comme j'ai aimé la dernière strophe musicale qui part de sonorités mi fermées mi ouvertes à des sonorités librement ouvertes :
"Dés lors, quand son élue fut rappelée aux cieux
Malgré sa grande peine il resta silencieux,
Ce jour l’inconvenance n’était pas mise,
Que ses larmes, sans cri, ce jour étaient admises. "
Comme cela est beau. Whaou!
Merci pour ce grand moment d'émotions vives.
Bon dimanche à toi.
Amitiés de Bourgogne.
Jacques
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