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Accueil >> xnews >> Danse macabre - Poèmes - Textes
Poèmes : Danse macabre
Publié par Jeff111 le 19-04-2015 06:35:41 ( 948 lectures ) Articles du même auteur



Des spectres oubliés
Dansent près des cimetière.
Sous de pâles lumières,
Les âmes errantes ouvrent des portes interdites.
Des démons décharnés hurlent,
Las de solitude.
Des chants sacrés troublent le silence.
Haines stridentes,
Sanglots muets,
Un ciel désespéré pleure ses orages.
Le vent souffle des ténèbres sanglantes.
Perdus entre les tombes
Ils dansent une macabre sérénade,
Se languissant de larmes de sang...

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 19-04-2015 17:51  Mis à jour: 19-04-2015 17:51
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Danse macabre
J'ai vraiment beaucoup aimé.
emma
Posté le: 20-04-2015 12:51  Mis à jour: 20-04-2015 12:51
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Danse macabre
Joli travail au niveau des sonorités !

Je retiens :
"Les âmes errantes ouvrent des portes interdites"
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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