| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> L'hôtesse de l'air et la chouette - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : L'hôtesse de l'air et la chouette
Publié par Istenozot le 25-04-2015 10:10:00 ( 973 lectures ) Articles du même auteur



J'ai composé ce poème pour fêter la nomination au grade de chevalier de l'ordre national du mérite de ma très chère soeur Catherine pour les très belles actions qu'elle mène avec son mari : animalothérapie avec des chouettes dans des établissements de santé et animation à l'occasion de manifestations festives.

Parfois la destinée nous en fait de bien bonnes,
Ne voilà-t-il pas que dans la ville de Bône,
Pas celle des grands vins, mais celle de là-bas,
Naquit un être ailé, dans le pays d’Allah.
Ah, là, là, quelle histoire la vie allait-elle lui joué!
Elle commença sa vie par être tête en l’air,
Un bon début me direz- vous en cette affaire.
Pour peu que les témoins puissent s’en souvenir,
En sa tendre enfance, elle fut plutôt bon élève,
Oh chers auditeurs, pas de quoi vous faire défaillir,
Mais ainsi, de l’intelligence, elle fut une Eve.
Et un jour, elle reçut un marbre sur la tête.
Après avoir vu sans doute mille chandelles,
Elle fut entraînée, en digne femme de tête,
A ne voir plus que le ciel, les étoiles en elles.
Son destin était tout tracé : c’était le ciel.
Il allait devenir pour elle son arc en ciel.
Pendant son adolescence elle prend son envol,
Ses combats furent dignes de ceux du Pont d’Arcole.
« Ad augusta per angusta », le ciel lui sourit,
Elle devint hôtesse de l’air : c’était écrit!
Elle se plut à découvrir les choses d’en haut.
Elle épousa même un homme de là-haut,
Qui passait son temps à élever des oiseaux.
A tire d’ailes, elle accoucha de deux enfants,
Après bien des désirs célestes bienfaisants.
Notre impétrante a survolé bien des pays,
Qui l’ont laissé tant et tant de fois éblouie.
Elle eût bien aimé toujours partir en voyage,
S’éloigner de toute tempête et tout orage,
Pour voler en permanence dans les nuages.
Un jour, dans les airs, elle rencontre une chouette.
Seuls les élans des chouettes soulagent son cœur
Encore atteint par un amour tourmenteur
Du souvenir des avions dans le vent d’Est,
Pour lui faire dire : dans les airs, je reste!
Elle écoute aujourd’hui le cri de la chouette.
Son chant si harmonieux, jour après jour, l’entête,
Et la ramène à la douceur de son enfance,
Qu’elle ressent vraiment comme une éternelle chance.
Avec son copilote et ses chouettes, elle s’envole,
Entraîne les êtres aidés dans une renaissance.
Avec elle, ils gagnent tous leur bataille d’Arcole.
Cette Å“uvre demandait donc une reconnaissance.
De cette fable que faut-il retenir?
Qui du ciel ou de la terre il faut assaillir?
Il faut demeurer sur la terre pour agir
Et nous enchanter du ciel pour nous ravir.
Vos chouettes actions en font si bien la synthèse
Et mettent tant les souffrances entre parenthèses.
Chère sœur, Nous sommes heureux que tu brilles ainsi.
Des cieux, des étoiles, nos chers parents le sont aussi.

Jacques Hosotte

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 25-04-2015 17:03  Mis à jour: 25-04-2015 17:03
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: L'hôtesse de l'air et la chouette
Félicitations Iste ! Très beau poème en hommage à ta soeur.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
62 Personne(s) en ligne (20 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 62

Plus ...