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Poèmes confirmés : Œillade
Publié par Marco le 27-04-2015 07:30:00 ( 824 lectures ) Articles du même auteur



Å’ILLADE




Ses pupilles accueillent l'obscurité,
Ses paupières se font pesantes
Et ses deux rangées de cils, qui poussent sur le bord libre des paupières,
S'unissent à jamais pour en finir avec la lumière de l'existence.


Mais ce siècle, passé prêt de son ange,
Fut sans cesse fleuri ;
Embelli par le bouquet, de baisers enflammés,
De son élue !
Bercé par le son mélodieux, de ces mots divins,
Qui s'entend par-delà les millénaires
Et qui extrait les cœurs, épris, de leur poitrine :


"JE T'AIME MON TENDRE AMOUR !"



Cette farandole de syllabes, dont personne ne se lasse, est une gourmandise
Pour les amants de toujours.
Elle est comme ces allumeurs de réverbères qui, le soir venu,
Vous aident à trouver votre lumière au bout du tunnel.



C'est ce qui vous guide vers une liberté absolue !




Et lorsque ces mots enchanteurs sont servis
Sur le plateau des sentiments, prélude de l'amour,
Les sens s'éveillent et le désir grandissant entraîne
Ce face à face… ce corps à corps, inéluctable ;
Les regards se cherchent, se frôlent, se bousculent,
Les yeux, rieurs, se jugent, se savourent,
Les bouches se trouvent, se goûtent, se dévorent,
Les mains caressent, griffent puis dévoilent la nudité
De ces corps en effervescence ;
Au plus fort de cette union nait un cri de jouissance qui honore à jamais Vénus.

Ce temps est révolu,
Désormais il contemple de plus près les étoiles d'argent,
Ces "edelweiss" du firmament que rien ne fane ni ne profane ;
Là, où résident les Amours Immortels
Et les pensées d'amours éternelles, de chacun !




Voilà ! Le livre de la vie s'est refermé
Sans bruit,
Afin de ne pas froisser la nuit.

Cette nuit, qui recueille les derniers instants expirés
D'âmes essoufflées,
Loge en son sein les plus belles histoires de l'humanité.
C'est ainsi que le rituel paisible de la mort prend vie ;
C'est une œillade à l'ironie !





Qu'il vive en paix, à jamais !



MARCO

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 27-04-2015 17:03  Mis à jour: 27-04-2015 17:03
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Å’illade
Eh bien, mon cher Marco, après tes problems d'ordi tu nous a pondu un poème superbe. Superbe de vie d'amour et de mort, comme je les aime tous les trois. Tous les trois confondus dans leurs enlacements, et entourés de la beauté de tes vers et de ton style particulier et particulièrement efficace. Efficace dans sa façon de nous toucher et de réveiller en nous des sentiments semblables.

C'est ainsi que le rituel paisible de la mort prend vie

Ceci est ton avant-dernier vers. Pour moi, il est tout le poème et me remplit d'une douce langueur.
Ce poème est bien plus qu'une "oeillade" ! C'est un regard perçant qui traverse l'éther et nous vient éclairer notre "MOI". Chacun réagit différemment, mais chacun , j'en suis sûr, réagira.
Merci Marco.
Bizatoi.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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