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Accueil >> xnews >> L'Orphelin - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : L'Orphelin
Publié par EXEM le 28-04-2015 15:27:22 ( 1015 lectures ) Articles du même auteur



Je suis né sans toit,
Pourtant à neuf mois.
De mère inconnue
Pour la bienve-
Nue.

Je grandis sans foi,
Pleurai maints cent fois.
La souffrance dure
Les nuits de froi-
Dure.

Je vécus sans lien,
Car je fus sans rien.
La vie est cru-
Elle !

Si m'avoir, crut-elle !
Si la voir, je crus !
La belle querelle
Est dans la ru-
Elle.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Anonymes
Posté le: 28-04-2015 16:44  Mis à jour: 16-04-2016 09:04
 Re: L'Orphelin
.
Marco
Posté le: 28-04-2015 17:15  Mis à jour: 28-04-2015 17:15
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: L'Orphelin
EXEM,

L'abandon un sujet d'une grande complexité, souvent impardonnable,
parfois demande de la mansuétude.
Toujours est-il que ces blessures sont présentent à perpétuité.

C'est pénible, douloureux ; tous ces maux décrits en jeux de mots, bluffant !

BISES
Marco
Istenozot
Posté le: 28-04-2015 23:18  Mis à jour: 28-04-2015 23:18
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: L'Orphelin
Cher Exem,

Ton poème me fait l'effet d'un cri, mon ami!
Le final de chaque stroohe nous installe dans un silence d'écoeurement et de révolte
La brièveté du mot final de chacune des strophes nous invite à aller au-delà des mots, dans un désir d'actions, au sein même de ton poème.

Merci vraiment.
Ta plume vole, s'envole sur des pistes variées et riches. Jusqu'où nous meneras tu, mon ami? Dans un paradis, dans ton paradis!

Porte toi.
Amitiés de Dijon.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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