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Poèmes confirmés : Espace temps
Publié par Marco le 04-05-2015 15:47:17 ( 734 lectures ) Articles du même auteur




ESPACE TEMPS





Dix ans, déjà !
Mais où étais-je, tout ce temps ?
Je ne me souviens plus !
Pourtant cette époque est, me semble-t-il, bien longue
Pour que je ne m'en souvienne plus ?



APRÈS UN TEMPS DE RÉFLEXION !



La réalité c'est que j'ai enfoui le contenu de ce cycle,
Hérité d’un temps, offert par les mânes !
Cette période a été bannie par ma mémoire,
Lieu, où siègent les archives d'un vécu, qui ne veut plus être souillé ;
Il est vrai que ce temps, que cette parenthèse,
Est à évincer de ma vie !

Ce temps, mort, qui m'a mystifié,
M'a, très vite, projeté dans des situations devenues irrémédiables ;
Me faisant perdre le peu de bon sens que j’avais,
Faussant mes repères
Et altérant mes jugements.
Par frustration, ces situations je les ai appelées : " les dérives de la vie " !
Ensuite, j’ai proclamé haut et fort, qu’elles étaient le signe de la malchance !

Je me devais de faire front !
Alors, pour survivre à ce conflit interne,
J'ai vécu une vie, vide de sens ;
Des aventures – sans intérêt–,
Des projets – qui n'en avaient que le nom –,
Des amours – sans profondeur ni écho –
Je n'ai rien su faire d'autre que de me berner, de tricher
Et, me mentir n'a fait qu'à approfondir les blessures causées par ce manque de résolution !

J’oublierai, définitivement, les raisons de cette extinction partielle,
Que j’appelle fuite ou petite mort,
Lorsque je verrai dans le miroir
Les blessures de mon vécu se cicatriser.
Laissant ainsi, mes lèvres dessiner un large sourire
Qui retournera cette image aux couleurs inversées, qu'est ma vie !





2)

L'OPPORTUNITÉ D'UNE VÉRITÉ INTEMPORELLE ;





Là, Il n'est plus question de faire du nombrilisme à tout va,
De ressasser mes petits tourments,
De regarder le monde, auquel j'appartiens, comme une plaie béante
Qui m'amène, petit à petit, vers une paranoïa dévastatrice ;
Attitude qui a dirigé, jusqu'alors, mon existence !



AUJOURD'HUI,

Je viens de faire un pas de l'autre côté de l'horloge du temps,
Ici pas de chiffre, pas d'aiguille, pas de trotteuse, pas de sonnerie,
Qui gèrent et qui affectent ma vie !
Je suis sûr que l'esprit tourmenté, que j’étais, ne vagabondera plus
Dans le couloir sibyllin du doute et de l’équivoque.

Désormais, je vivrai en étant relié à l'être cher ;
Certains diront, que je suis fou ! Peut-être bien !
Mais peu importe, seul compte ma foi,
La foi que j'ai en moi, en l'autre, en l'amour et en cette nouvelle vie ;

J'accueillerai cette nouvelle philosophie
Comme une énième chance,
De croire que rien n'est plus beau que la vie !





La vie n'a-t-elle pas, toujours eu, un petit temps d'avance sur la mort ?
Si, bien sûr !
Alors, je garde la foi en ma vie !





Marco




Eh bien, tout ce blabla en partie 2, ça me fait mal au c..
Comment ai-je pu parler de foi en la vie ?
Mes larmes d'aujourd'hui en rient ; Avais-je fumé, bu, ou pire encore bu et fumé ?

Perspectives de vie avec un être relié à moi : mais c'est d'une connerie sans nom.
Mais quel con, je suis !

Quant à mon miroir, je n'y vois qu'une larme qui se fait perfuser pour être réhydratée.
Et moi, chaque jour qui passe, je meurs un peu plus !



Marco



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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