Une terre mortifiéeDes arbres calcinésUn ciel aveugle et sourdUne pauvre certitudeLa rive, je la contempleLointaine, presque irréelleElle est cet Autre lieuOù l'âme s'enracineJ'ai veillé sans relâcheJusqu'au bout de l'absenceMais pas la moindre traceDu passeur de rêves