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Accueil >> xnews >> Les garçons naissent dans les poux, et les filles dans les pleurs - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Les garçons naissent dans les poux, et les filles dans les pleurs
Publié par EXEM le 16-05-2015 01:17:51 ( 839 lectures ) Articles du même auteur



Attention, lecteur distrait! Dans ce poème, le mot "lente" n'est pas adjectif mais un nom commun.

Je suis né dans les poux d'un jardin cultivé,
Tout entouré de pleurs où venait d'arriver
Une fille en sanglots, dans la plus belle larme.
Et moi, dès la voyant, je tombai sous son charme.

Je grandis en mendiant ma vie, sitôt anal,
À cette enfant plus belle qu'une symphonie,
Et dont les yeux brillaient de mépris séminal
En se voyant aimée d'un cachou Lajaunie.

Ce qui nait dans les poux ne peut se piquer de
Briguer la possession de la bonde blondine !
Ce qui du réglisse a la noirceur de la mine,
Se doit de faire seul, ce que l'on fait à deux.

O vous ! Tous les garçons dans vos lentes en eaux,
Gardez-vous d'aspirer au parfum de la chose,
Et refusez la vie, en refusant la rose !
Élisez donc plutôt, la gousse dans les aulx.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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